1,5 ºC n’est pas un chiffre arbitraire : la sécurité humaine en dépend

L’augmentation de la température moyenne de la planète entraîne inévitablement des conséquences qui nous affecte directement: augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes (comme les inondations, les ouragans et les tornades), pénurie d’eau, stress thermique, maladies qui profitent de la hausse des températures… la liste est trop longue .

C’est pourquoi limiter notre impact sur le climat mondial (éliminer notre empreinte carbone grâce à la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre) est un avantage pour nous. Nous pouvons croire que nous sommes en sécuritémais chaque année il y a un débordement de rivière, ou une population rurale qui doit être acheminée par camion avec de l’eau parce que ils n’ont pas assez pour se nourrir.

« Malgré le fait qu’il existe de nombreuses mesures pour limiter les émissions de CO₂, celles-ci ne suffisent pas pour atteindre les objectifs de Paris »

Maintenant, un nouveau travail de recherche mené par des scientifiques du Université d’East Anglia au Royaume-Uni, a déterminé quelle serait la réduction du risque pour les êtres humains de limiter le réchauffement climatique à seulement 1,5 ° C (ce qui a été convenu dans l’accord de Paris, mais que nous sommes très loin de respecter) au lieu de 2 ° C ou 3,66 °C. De même, les chercheurs, dans la préparation de leur rapport, ont également pris en compte les effets de cette « réduction du réchauffement » sur la la production agricole et dans le économie en général.

Le résultat, selon les scientifiques, est sans appel : limiter le réchauffement climatique à 1,5°C au lieu de 2°C conduirait à une réduction de risque pour les humains de 11 % à 44 % dans le monde.

Les sécheresses augmenteront avec le changement climatique.  (Stock)

À l’heure actuelle, malheureusement, les changements n’ont pas été suffisamment importants pour limiter la hausse des températures à seulement 2 °C. C’est pourquoi les chercheurs ont pris comme mesure de référence maximale les 3,66 °C de réchauffement prédits dans leur dernier rapport par Groupe d’experts intergouvernemental des Nations Unies sur l’évolution du climat (GIEC). En prenant cette température comme référence, les chercheurs ont déterminé que si l’on parvient à limiter le réchauffement à 2°C, la réduction des risques sera comprise entre 26 % et 74 %et si nous parvenons à respecter l’Accord de Paris (ce qui implique de ne pas dépasser un degré et demi de réchauffement) le risque diminuera globalement entre 32% et 85%.

Comme l’explique l’auteur principal de l’étude, les Professeur Rachel Warren« Nos conclusions sont importantes car l’objectif de l’Accord de Paris est de limiter le réchauffement climatique à ‘bien en dessous de deux degrés’ et de faire ‘tout ce qui est possible’ pour ne pas passer la note et demie. Cela signifie que ceux qui prennent les décisions doivent pleinement comprendre les avantages d’obtenir ce à quoi ils se sont engagés. »

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La population exposée au paludisme augmente si les températures augmentent.  (Stock)

Mais l’auteur prévient aussi que la voie actuelle n’est pas la bonne : « Dans le COP26l’année dernière, les engagements et les promesses qui ont été pris par les pays participants en termes de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre ne suffisent pas pour atteindre les objectifs de Paris ». Et il poursuit : « Malgré qu’il y ait de nombreuses mesures sur la table qui ont le objectif de limiter les émissions de CO₂ces ne suffisent pas suffisant pour atteindre les objectifs de Paris. À l’heure actuelle, les politiques existantes conduiraient à un réchauffement minimum de 2,7°C. »

Ce sont quelques-uns des constatations spécifiques Qu’ont fait les chercheurs ?

  • En général, l’exposition de la population à paludisme et à dengue c’est un 10 % de moins si le réchauffement climatique est limité à 1,5°C au lieu de 2°C.
  • Les zones de la planète les plus exposées à la raréfaction des ressources en eau sont indien de l’Ouest et la région nord-ouest de Afrique.
  • UN l’augmentation progressive et constante des sécheresses sur la planète est inévitable par le réchauffement climatique, avec des centaines de millions de personnes touchées dans le monde.
  • D’ici 2100, si on ne s’adapte pas, réchauffement climatique de 1,5°C mettrait 88 millions de personnes par an en danger d’inondation littoral en raison de la montée du niveau de la mer (entre 0,24 et 0,56 mètre de plus). Ce chiffre passerait à 95 millions de personnes avec un réchauffement de 2°C.
  • Les impacts économiques du changement climatique ils sont inférieurs de 20% lorsque le chauffage est limité à 1,5°C. La valeur nette des dommages mondiaux causés par les événements déclenchés par le changement climatique dépasserait 61 milliards (des Espagnols, pas des Anglo-Saxons) de dollars à 2 °C au 39 milliards de dollars avec un degré et demi de chauffage.

L’augmentation de la température moyenne de la planète entraîne inévitablement des conséquences qui nous affecte directement: augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes (comme les inondations, les ouragans et les tornades), pénurie d’eau, stress thermique, maladies qui profitent de la hausse des températures… la liste est trop longue .