Audio : dans l’air chaud de la nuit du mois d’avril

Le paysage nocturne est une feuille noire sur laquelle se dessinent les lignes avec les voix de ses habitants. Se découpant sur les dernières lueurs du jour, on aperçoit une partie des sommets du Guadarrama. De gauche à droite, d’est en ouest, les pentes du col de Navacerrada, les Siete Picos (qui, vus du nord, sont au nombre de six), les Port de Fuenfria et le haut de tas de blé.

Depuis les pentes noires, les voix des grives et des coucous, les dernières de la journée, laissent place aux hululements des chouettes hulottes, les premières de la nuit. Entre deux feux, un sanglier grogne et un héron cendré piaille, d’une voix intempérante. Suivez les ronronnements de engoulevents européens et les crapauds calamite – oiseaux et amphibiens dans une étrange coïncidence – et le cri strident du hibou. UN hibou moyen-duc lance ses notes sombres, et un le chevreuil aboie à mi-pente. La stridulaire des grillons compléter le dessin des voix de la nuit.

Le paysage nocturne est une feuille noire sur laquelle se dessinent les lignes avec les voix de ses habitants. Se découpant sur les dernières lueurs du jour, on aperçoit une partie des sommets du Guadarrama. De gauche à droite, d’est en ouest, les pentes du col de Navacerrada, les Siete Picos (qui, vus du nord, sont au nombre de six), les Port de Fuenfria et le haut de tas de blé.