UN mouvement continu des oiseaux de mer voler devant Côtes galiciennes. Ils s’approchent des promontoires, ceignent le vent et passent par vagues, en bandes ou en front dispersé, avec un itinéraire et une destination gravés dans leur mémoire génétique. Chaque printemps, du sud au nord, des vagues de fous de Bassan, sternes de toutes espèces, puffins, labbes, guillemots, macareux et toutes les mouettes quittent la haute mer et ils s’approchent de la terre en suivant les vents et les courants marins.
Ils sont pressés, leur vol est rapide, tendu, sans pauses. Certains voyagent haut, flottent dans le vent ; d’autres, comme le nègres, canards de mer ou alcidés battent fortement, au niveau de l’eau, toujours sur le point de heurter la crête d’une vague ; les puffins, enfin, ils glissent sans effort sur les courants subtils qui soulèvent et plissent la surface de l’océan.
Ils vont tous dans leurs aires de reproduction respectives, éparpillés le long des côtes de l’Europe atlantique et au-delà, tournant au nord de la péninsule scandinave vers les eaux qui baignent l’été arctique. Beaucoup d’entre eux, comme le baise Oui commun et plusieurs espèces différentes de mouettes, arrêtez-vous aux falaises du Côte de la mort augmenter. De leurs plates-formes, suspendues au vide, elles observent le va-et-vient incessant -en quelques mois- du reste de oiseaux de mer qui volent au-dessus des flots.
Le nombre de trafic d’oiseaux devant les falaises est écrasant. A titre d’exemple, la matinée que nous avons consacrée à ces enregistrements – à peine cinq heures se penchant au bout du monde depuis le cap Finisterre-, devant nos yeux passèrent plus de trois mille cinq cents fous de Bassan et deux mille cinq cents nègres, mille et demi goélands sombresen plus de Sterne caugeklabbes, puffins… et un groupe discret de grands dauphins.
Les chiffres de cette migration sont mis Antoine Sandovalqui est en charge du projet Mar Artabro III et est considéré comme l’un des principaux experts européens en matière de surveillance des oiseaux marins. Il s’agit de la personne qui plus de temps a passé observer, compte Oui transmettre l’enthousiasme par ces bandes de braves voyageurs ailés, capables de se frayer un chemin à travers les immensités de la mer.
UN mouvement continu des oiseaux de mer voler devant Côtes galiciennes. Ils s’approchent des promontoires, ceignent le vent et passent par vagues, en bandes ou en front dispersé, avec un itinéraire et une destination gravés dans leur mémoire génétique. Chaque printemps, du sud au nord, des vagues de fous de Bassan, sternes de toutes espèces, puffins, labbes, guillemots, macareux et toutes les mouettes quittent la haute mer et ils s’approchent de la terre en suivant les vents et les courants marins.