Une dehesa de chênes, un bosquet éparpillé entre cultures et parcelles de montagne. Dans la nuit de lundi à mardi, la nuit après l’éclipse totale, la lune, presque pleine, se lève à nouveau sur l’horizon teint en rouge. Je ne sais pas si c’est encore dans la zone crépusculaire de la terre ou à cause de l’existence de poussières en suspension. En tout cas, sous la lueur rougeâtre les oiseaux de nuit commencent à chanter.
Sur un fond irrégulier de grillons de campagne, avec le bourdonnement continu des coléoptères appelés sanjuaneros, le cliquetis continu du engoulevent à col rouge; les hauts et les bas en volume décrivent, comme une ligne tracée par le son, les allées et venues de ces oiseaux dans leurs vols circulaires au-dessus des clairières de la montagne.
En même temps, des cris aigus et pitoyables sortent de la cime de plusieurs chênes verts. Les poules et le hibou moyen-duc volent demander de la nourriture. Au loin, on entend les modulations flûtées d’un courlis. Et des quatre coins de la prairie vient le le sifflet des hiboux scopspetits hiboux qui chantent avec le régularité d’un métronome.
Peu à peu la lune rouge émerge au-dessus de la cime des chênes. Et avec la lumière au-dessus, un flot de trilles commence à tomber du ciel sombre. Dans la fin de la nuit commence le temps des alouettes de forêt : un encore premier, plusieurs autres plus tard, ils chantent avec leurs phrases descendantestandis qu’ils tournent en rond et illuminent de leurs voix l’obscurité du paysage sonore nocturne.
Une dehesa de chênes, un bosquet éparpillé entre cultures et parcelles de montagne. Dans la nuit de lundi à mardi, la nuit après l’éclipse totale, la lune, presque pleine, se lève à nouveau sur l’horizon teint en rouge. Je ne sais pas si c’est encore dans la zone crépusculaire de la terre ou à cause de l’existence de poussières en suspension. En tout cas, sous la lueur rougeâtre les oiseaux de nuit commencent à chanter.