Audio : une petite sérénade nocturne dans l’abreuvoir des rossignols

Ils sont revenus dans nos champs tout au long du mois d’avril, venant de l’hiver africain. Et depuis lors, leurs voix dominent dans les bosquets et les bois ouverts. Peu d’espèces sont aussi remarquables. où ils abondent rossignolsles autres oiseaux avec lesquels ils partagent un habitat restent en retrait. De jour comme de nuit, ils sont les protagonistes absolus de l’espace sonore.

Bien que très orné et articulé, le chant du rossignol est assez simple. Il consiste en une séquence composée de très peu d’éléments : certains siffle crescendo, trilles simples et notes liées, repos stratégiquement placés…, tout cela combiné avec tant de décision, tant d’habileté, qu’il est difficile d’entendre deux raisons identiques. Jusqu’à trois cents combinaisons différentes sont venus pour être comptés dans leur très long sérénades nocturnes.

Mais tout ce qu’il a d’exhibitionniste est compensé par la simplicité de son plumage et la discrétion de sa vie, toujours caché dans les fourrés. On peut passer des heures entières devant une ronce, une épine, à écouter une cascade continue de notes aiguës et stimulantes, sans vraiment voir l’auteur. Tout au plus percevrons-nous un mouvement, une rafale qui saute d’un côté à l’autre.

Une mise en scène élaborée

Ce qu’on ne peut nier à ces oiseaux, c’est leur sens de la mise en scène. A la tombée de la nuit, le Changement de la gardeles habitants du jour se taisent et les rôdeurs de nuit. Et les notes entrelacées du rossignol, qui appartiennent aux deux mondes, brillent, se détachent sur le stridulaire indécis des grillons, les coassement des amphibiens et les sifflements précipités des courlis

Plusieurs rossignols interviennent à des distances différentes dans un creux inondé, dans les enchevêtrements qui entourent un ruisseau alimenté par les dernières pluies. Le plus d’exemplaires tenaces et noctambulesceux qui maintiennent les phrases les plus longues en fin de soirée, sont généralement des hommes célibataires, toujours sans partenaire, sans nid dont s’occuper.

D’après ce que vous entendez, le choses d’amour Ils ne vont pas très bien pour cette auge.

Ils sont revenus dans nos champs tout au long du mois d’avril, venant de l’hiver africain. Et depuis lors, leurs voix dominent dans les bosquets et les bois ouverts. Peu d’espèces sont aussi remarquables. où ils abondent rossignolsles autres oiseaux avec lesquels ils partagent un habitat restent en retrait. De jour comme de nuit, ils sont les protagonistes absolus de l’espace sonore.