Soyons honnêtes : quand les discours autour du durabilité a commencé à occuper le devant de la scène dans les environnements institutionnels et commerciaux, de nombreuses personnes se sont posées une question : quelle part de vérité et quelle part de marketing y a-t-il dans tout cela ? Ne sommes-nous pas témoins de nouveaux épisodes de ce qu'on appelle écoblanchiment?
La durabilité est quelque chose qui nous concerne tous, mais le grandes institutionsen raison de leur propre particularité et du volume de leurs ressources, peuvent jouer un rôle particulièrement important, car « nous avons une responsabilité envers la société », affirme Malaxechevarría. La quasi-totalité des entreprises lancent donc diverses initiatives dans ce domaine.
Ceci est certifié par l'Observatoire de la Compétitivité des Entreprises, préparé par la Chambre de Commerce Espagnole : 89,5% des entreprises de notre pays mènent des actions en matière de durabilité environnementale.
En fait, nombre d’entre eux indiquent que ces pratiques finissent par avoir un impact direct sur arrivée de nouveaux clientsréduction des coûts ou activité quotidienne.
9,6 milliards d’investissements jusqu’en 2027
Dans ce contexte, la durabilité a accaparé une grande partie des investissements des grandes entreprises. Dans le cas d'Endesa, « le plan stratégique approuvé en 2024 envisage un investissement de 9,6 milliards d'euros en trois ans ». Cela représente une augmentation de 8% par rapport au plan précédent et s'appuie sur trois axes fondamentaux : « Le développement des énergies renouvelables, l'investissement dans les réseaux électriques et l'électrification de la demande ».
Dans ce même plan stratégique « nous réaffirmons notre aspiration à devenir un entreprise zéro émission en 2040. » Par ailleurs, « depuis la Fondation Endesa, nous développons plusieurs lignes d'action dans le but de contribuer à cette transition énergétique ». La première d'entre elles, axée sur l'éducation, arrive dans les écoles « pour se former à l'énergie », dit-il.
La deuxième ligne d'action se concentre sur l'emploi et ce que l'on appelle « entrepreneuriat vert ». En ce sens, « nous développons différents programmes pour améliorer l'employabilité des personnes afin qu'elles puissent exercer tous les nouveaux métiers qui émergeront dans cette transition énergétique ». Car « c'est vrai qu'il y aura des postes actuels qui seront touchés, mais de nouveaux emplois seront aussi créés ».
Enfin, le troisième axe d’action s’articule autour de la biodiversité. « Le transition énergétique Cela ne peut se faire sans prendre soin de la biodiversité », insiste Malaxechevarría, c'est pourquoi la Fondation mène diverses initiatives « pour le soin et la protection des espèces en danger d'extinction ».
Pour le directeur général du Fondation EndesaEn bref, « la transition énergétique répond à l'un des plus grands défis de notre société, qui est le changement climatique », donc « la mission est de contribuer à une transition énergétique juste et durable ».
Soyons honnêtes : quand les discours autour du durabilité a commencé à occuper le devant de la scène dans les environnements institutionnels et commerciaux, de nombreuses personnes se sont posées une question : quelle part de vérité et quelle part de marketing y a-t-il dans tout cela ? Ne sommes-nous pas témoins de nouveaux épisodes de ce qu'on appelle écoblanchiment?