Cela fait plus de trois décennies que les vautours indiens ont subi un déclin drastique de leur population en raison de la consommation de carcasses infectées par le médicament diclofénac. Les populations de vautours portent encore les cicatrices de cette décennie. Ici, des vautours fauves eurasiens sont vus dans la réserve de conservation de Jorbeer à Bikaner, au Rajasthan. Photo : Vikas Choudhary / CSE
L’Inde a interdit l’utilisation du diclofénac il y a 16 ans. Il n’est désormais autorisé qu’à un usage humain. Mais le diclofénac est utilisé à mauvais escient pour les traitements du bétail. « Ces traitements sont généralement prescrits par des charlatans », explique Vibhu Prakash, directeur adjoint de la Bombay Natural History Society (BNHS). Ici, un Griffon eurasien et un vautour moine sont vus à Jorbeer au Rajasthan. Photo : Vikas Chodhary / CSE
En outre, l’utilisation généralisée de trois anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) menace d’annuler deux décennies de travail du Centre pour arrêter la diminution de la population de vautours dans la nature. Les trois médicaments – l’éclofénac, le kétoprofène et le nimésulide – ont été introduits comme alternatives au diclofénac. Ici, un vautour fauve de l’Himalaya et un vautour moine sont observés à Jorbeer, au Rajasthan. Photo : Vikas Choudhary / CSE
L’empoisonnement aux pesticides menace également les vautours à travers le pays. Le 17 mars 2022, le district de Kamrup dans l’Assam a signalé la mort de 97 vautours après avoir consommé deux carcasses enduites de pesticides qui avaient été gardées par des agriculteurs pour tuer des chiens errants. Ici, un Griffon himalayen, un vautour percnoptère et un Griffon eurasien sont vus à Jorbeer. Photo : Vikas Choudhary / CSE
La population de vautours du pays est passée de plus de 40 000 en 2003 à 18 645 en 2015, selon le dernier recensement des vautours mené par l’organisme intergouvernemental Bird Life International. Ici, un vautour percnoptère est vu à Jorbeer. Photo : Vikas Choudhary / CSE