Il y a de plus en plus de voix qui, du monde scientifique et écologiste, mais aussi politique, pointent l’opportunité d’unifier les conférences climat et biodiversité en un seul événement. Il s’agirait de revenir au concept de Sommet de la terre qui fait allusion au célèbre Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement qui s’est tenue à Rio de Janeiro, au Brésil, en juin 1992.
En fait, l’un des buts de ce sommet était de rassembler des perspectives, d’unifier les objectifs environnement et développement, et générer des alliances pour y faire face ensemble. Chose pour laquelle un nouveau plan d’action commun serait nécessaire qui devrait guider le coopération internationale et politique au XXIe siècle.
Plus de 30 ans plus tard, alors que nous sommes sur le point d’atteindre le premier quart du XXIe siècle, cette action est plus divisé que jamais, même au niveau environnemental. Dans la Sommet de la terre de 1992, il a été reconnu que l’intégration et l’équilibre des préoccupations économiques, sociaux et environnementaux était fondamental pour continuer à se développer en tant que société et garantir les conditions rendre la vie humaine possible et celle du reste des êtres vivants qui habitent la planète, et il a été conclu que cette approche intégrée c’est possible et nécessaire.
La communauté des pays a également été encouragée à changer les perceptions de la façon dont nous produisons et consommonsnotre façon de vivre, de travailler et de prendre des décisions pour les adapter aux limites de la planète et aller vers un modèle de développement plus durable, afin que nous puissions satisfaire nos besoins sans compromettre le droit de le faire générations futures.
un objectif commun
Dans la Déclaration de Rioun appel est lancé à la coopération internationale vers un même objectif, celui d’avancer vers un nouveau modèle économique où « la protection de l’environnement constitue partie intégrante du processus de développement et ne peut être considéré en isolement”. En appliquant les mêmes critères, les actions contre le changement climatique et la perte de biodiversité doivent être menées conjointement à travers des accords, non seulement complémentaires, mais unique et homogène.
Les scientifiques évaluant les deux problèmes soulignent le niveau élevé de interdépendance de la biodiversité et du changement climatiqueet beaucoup d’entre eux ont passé des années à démontrer la grave erreur de gérer les deux crises séparément.
Un exemple clair. Il a été démontré que la restauration d’écosystèmes sauvages dégradés pouvait favoriser l’absorption d’environ 300 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an : une quantité équivalente à toutes les émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) d’Espagne. Au sommet de Montréal, il a été convenu que 30% de cette dégradation est récupérée avant 2030. Est-ce un accord en faveur de la biodiversité ou du climat ?
Les solutions sont dans la nature
D’autre part, on montre aussi que les océans sont l’un des plus grands puits de carbone de la planète, puisqu’ils absorbent entre 25% et 30% des GES que nous émettons dans l’atmosphère avec notre activité. Cependant, ils paient une facture très élevée en échange du service environnemental qu’ils nous rendent : une acidification accrue, qui accélère la détérioration et la perte de biodiversité qu’ils abritent, comme le blanchissement des récifs coralliens. Par conséquent, tout accord de réduction de GES est, par essence, un accord en faveur du protection de la nature et la protection de la biodiversité de la planète.
Entre le conventions diverses qui ont émergé du sommet de Rio en 1992, il y en a deux qui méritent d’être soulignés en raison de leur pertinence particulière. Le premier, mais pas le plus important, est le Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC, pour son sigle en anglais), qui a donné lieu à le premier sommet sur le climatcélébrée en Berlin en 1995 sous l’acronyme de COP1 (par Conférence des Parties): depuis 27 ont eu lieu. Le dernier a eu lieu du 6 au 19 novembre dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh.
La seconde était la Convention sur la diversité biologique (CBD) dont jusqu’à présent 15 conférences des parties signataires ont eu lieu, parmi lesquelles, soit dit en passant, Les États-Unis ne sont pas répertoriés. Le dernier a eu lieu du 7 au 19 de ce mois à Montréal, Canada.
La proposition serait de promouvoir la développement conjoint des deux accords d’unir les efforts et de partager les stratégies, afin qu’au lieu de convoquer séparément les signataires de chacun d’eux, un sommet unique se tienne périodiquement, et pas nécessairement annuellement : une grande conférence mondiale sur la biodiversité et le changement climatique qui pourrait bien s’appeler le Sommet de la Terre en l’honneur de celui qui s’est tenu à Rio.
De plus, cela réduirait au moins de moitié le empreinte carbone associé à la tenue de chaque sommet séparément, et les deux agendas fusionneraientle climat et la biodiversité, pour donner lieu à la même feuille de routeun engagement commun à avancer ensemble vers un objectif indissociable : celui d’atténuer le changement climatique et d’atténuer la perte d’espèces, ou inversement.
Il y a de plus en plus de voix qui, du monde scientifique et écologiste, mais aussi politique, pointent l’opportunité d’unifier les conférences climat et biodiversité en un seul événement. Il s’agirait de revenir au concept de Sommet de la terre qui fait allusion au célèbre Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement qui s’est tenue à Rio de Janeiro, au Brésil, en juin 1992.