La Macaronésie enregistre chaque année le la mort de 1 100 oiseaux marins due aux dégâts causés par la pollution lumineusequi croît à un rythme de 4% et menace également les chauves-souris et les mites, c’est pourquoi un nouveau projet européen Life vise à atténuer son impact en quatre ans.
C’est l’initiativeVIE Nature@Nuit« , qui aura lieu dans les îles Canaries, Madère et les Açores avec la devise « Pour une nuit avec plus de vie » et la participation de la Société espagnole d’ornithologie, le Société portugaise pour l’étude des oiseaux (SPEA/BirdLife), les instituts de technologie (ITC) et Astrophysique des îles Canaries (IAC) et des municipalités comme celles de Mogán (Grande Canarie) et Bonne vue du Nord (Tenerife), a expliqué ce jeudi sa coordinatrice, Cátia Gouveia. Ce projet, mené depuis le Portugal par SPEA et dans lequel un douzaine d’entités de la Macaronésies’inscrira dans la lignée de travaux antérieurs, comme Interreg « Lumières », mais avec l’enjeu évident de développer des modèles d’éclairage pouvant être utiles dans d’autres régions de l’Union européenne.
En Macaronésie, 10 espèces d’oiseaux marins nichent, dont trois endémiques, qui constituent le groupe le plus menacé au monde
Telle est l’importance accordée à cette nouvelle recherche par le Commission européennequi a été l’un des 39 projets financés par les fonds LIFE sélectionné lors du dernier appel, auquel 1 200 propositions ont été soumises et dont les conclusions peuvent également bénéficier des nouvelles lois sur l’efficacité énergétique qui sont promues au niveau européen.
L’éblouissement, la lumière intrusive qui pénètre dans les maisons depuis la rue, les lumières désordonnées qui opèrent dans les villes et la luminosité diffuse qu’elle génère dans le ciel des zones protégées du Réseau Nature La pollution lumineuse affecte à la fois les oiseaux marins, les insectes nocturnes et les chauves-souris ainsi que les êtres humains, c’est pourquoi ce projet est proposé impliquer la société et ses institutions dans la nécessité de changer pour réduire tous ces impacts.
Pour cette raison, les acteurs qui interviendront dans ce « LIFE Natura@Night » conseilleront et sensibiliseront aux problèmes causés par la lumière artificielle à la biodiversité de la Macaronésie les écoliers, les gouvernements régionaux, les mairies mais aussi les pêcheurs, les ingénieurs et les architectes, dans un qui contribuent à « réduire de moitié » les 1 100 décès d’oiseaux marins enregistrés dans le région macaronésienne chaque annéece qui serait un bon résultat de départ.
Catia Gouvéia a expliqué qu’en Macaronésie ils nichent 10 espèces d’oiseaux marins, trois d’entre eux endémiques, qui constituent le groupe le plus menacé au monde, dont les poulets sont ceux qui souffrent le plus des conséquences de l’éblouissement, pour lesquels ils finissent par être la proie de prédateurs ou victimes de collisions avec différentes structures. Une lumière excessive ou mal dirigée met également en danger 9 espèces de chauves-souris en Macaronésie, dont la fonction de pollinisation est vitale pour l’agriculture et pour le contrôle des maladies, et 170 espèces d’insectes, tels que les papillons nocturnes, certains d’entre eux endémiques à cette région et qui sont également essentiels à la pollinisation, a référé le Représentant SPEA.
Les promoteurs de ce projet avertissent que le gaspillage d’énergie causé par la pollution lumineuse coûte 30 euros par an à chacun des 2,7 millions d’habitants de la Macaronésie (qui représente une dépense totale de 92 millions d’euros), bien que 50 % des émissions soient gaspillées. Sur les effets que ce type de contamination peut avoir sur l’être humain, Gouveia a cité le suppression de la production de mélatonineproblèmes de sommeil, obésité, diabète et même dépression.
Pour toutes ces raisons, ce projet tentera de minimiser l’impact que la lumière artificielle génère dans les maisons des villes, en pariant sur la mise en œuvre d’un éclairage plus efficace, qui ne passe pas exclusivement par les LED, également dans les bateaux de pêche, pour sauvegarder la vie qui habite les 150 000 hectares des 27 aires protégées du Natura Network qui bénéficiera de cette initiativebudgété à 3,2 millions d’euros, dont 60 % sur les fonds LIFE.
La Macaronésie enregistre chaque année le la mort de 1 100 oiseaux marins due aux dégâts causés par la pollution lumineusequi croît à un rythme de 4% et menace également les chauves-souris et les mites, c’est pourquoi un nouveau projet européen Life vise à atténuer son impact en quatre ans.