La sécheresse perdure : le déficit pluviométrique atteint 42% malgré les dernières pluies

Malgré les pluies de ces derniers jours, le valeur moyenne de l’année hydrologique en cours -du 1er octobre dernier au début mars- est de 204 litres par mètre carré, 42% de moins que la valeur normale estimée en 351 litres, ce qui lui donne du caractère « très sec ». L’analyse des précipitations de ces cinq derniers mois montre que « c’est le deuxième début d’année hydrologique le plus sec de toute la série historique (1961) », seulement derrière l’année 1998-1999, avec 190 litres par mètre carré, a expliqué Rubén Del Campo, porte-parole de l’Agence météorologique nationale (Aemet).

Par zones géographiques, les plus touchés sont des régions du sud de l’Andalousiepoints de intérieur de Murcie et Valence et des îles de Lanzarote et Fuerteventura, où 25% des précipitations moyennes sont atteintess pour la période 1981-2010. Les valeurs supérieures à la normale ne sont dépassées que dans une bande le long de la côte cantabrique -du milieu des Asturies à la Navarre-, à des points à l’intérieur de Saragosse, au nord-ouest de la province de Bassindans la moitié nord de l’île de Majorque, sur l’île de Minorque et dans la moitié sud d’Ibiza.

Au cours des mois d’octobre, novembre et décembre, les pluies ont été en dessous de la moyenne normale mais la situation est devenue plus « apparente » dans janvier et fevrier de 2022, Del Campo a précisé pour qualifier, que dans ces deux premiers mois de l’année, les pluies Ils n’ont même pas atteint le quart de la normale.

Entre janvier et février, 27 litres par mètre carré ont été collectés, quand la normale est de 114 litres, qui représente le début d’année le plus sec de toute la série historique, dépassant même celui de 2000, avec 35 litres par mètre carré. Plus précisément, en février, à peine 10,9 litres par mètre carré ont été enregistrés dans toute l’Espagne, un cinquième de ce qui pleut habituellement ce mois-là, ce qui en fait l’un dess Les mois de février les plus secs depuis 1961, sjuste derrière 1997 et 2020.

Au cours de ces deux premiers mois de l’année, les pluies n’ont même pas atteint le quart de la normale, selon les données de l’AEMET

Del Campo a observé que, même s’il n’est pas surprenant qu’il y ait de temps à autre mois secs sur notre territoire, les données indiquent que janvier et février ont été « extraordinairement secs ». Le mois de mars, et par suite d’un changement dans la circulation atmosphérique, a commencé par la pluie : dans les sept premiers jours du mois, il a plu 60% de plus que pendant tout le mois de février et la semaine a été plus pluvieuse que la normale, sauf dans les zones qui ont un plus grand déficit pluviométrique.

Image d'un réservoir à Malaga.  (Reuters)

Tout d’abord, tout indique Ce mois-ci continuera d’être pluvieux au moins dans les prochains jours ; ainsi vendredi, un front balayera la péninsule, et plus tard, la formation d’un tempête à l’ouest de la péninsule laissera de la pluie dans de nombreuses zones, qui pourraient être « intenses et néfastes » en Méditerranée. Cependant, a poursuivi Del Campo, à long terme, les prévisions continuent de montrer un trimestre plus sec que la normale comme scénario le plus probable, mais pour l’instant il y aura une parenthèse à la situation sèche dans les prochains jours, a conclu le porte-parole.

Malgré les pluies de ces derniers jours, le valeur moyenne de l’année hydrologique en cours -du 1er octobre dernier au début mars- est de 204 litres par mètre carré, 42% de moins que la valeur normale estimée en 351 litres, ce qui lui donne du caractère « très sec ». L’analyse des précipitations de ces cinq derniers mois montre que « c’est le deuxième début d’année hydrologique le plus sec de toute la série historique (1961) », seulement derrière l’année 1998-1999, avec 190 litres par mètre carré, a expliqué Rubén Del Campo, porte-parole de l’Agence météorologique nationale (Aemet).