Les rapports produits par le Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (IPCC pour son sigle en anglais) ne cesse de le souligner encore et encore : « Oui : on s’attend à ce qu’ils changent le type, la fréquence et l’intensité d’épisodes extrêmes au fur et à mesure que le climat de la Terre change (…) par exemple, augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur ». Il n’y a donc aucun doute là-dessus : la vague de chaleur extrême que subissent l’Inde et le Pakistan, où ils vivent un habitant sur cinq de la planèteest directement lié au changement climatique.
Pour le confirmer, une nouvelle étude menée par le Dr Mariam Zachariah et la Dr Friederike Ottodu collège impérial de Londresa examiné les températures élevées enregistrées en Inde au début du mois et a montré que ce type de événements extrêmes est de plus en plus répandue en Inde en raison de hausse des températures mondiales causés par les activités humaines.
Les prévisions suggèrent que les températures élevées pourraient à nouveau battre des records et atteindre 50º C à Jacobabad (Pakistan), l’un des endroits les plus chauds de la planète, dans les prochains jours. Aussi, dans la capitale, New Delhiavec 27 millions d’habitants, pourrait être dépasser 45°C, tandis que certaines parties du nord de l’Inde pourraient atteindre 46 °C. Le gouvernement indien a lancé émettre des avis la population en raison d’une vague de chaleur extrême et les experts en santé publique avertissent que les conséquences de températures aussi élevées à cette période de l’année peut être particulièrement grave.
Le Dr Zachariah a mis en garde dans la présentation de son étude sur l’évolution des vagues de chaleur dans cette région de la planète ces dernières années. « Avant l’augmentation émissions de gaz à effet de serre (GES) ont à leur tour provoqué l’augmentation des températures mondiales, des vagues de chaleur se sont produites une fois tous les 50 ans. Mais maintenant, c’est un événement beaucoup plus courant et plus grave. » Selon lui, « on peut s’attendre à des épisodes de températures aussi élevées qu’environ Une fois tous les quatre ans. Et tant que le volume net d’émissions de GES ne s’arrêtera pas, ce phénomène continuera d’être de plus en plus fréquent et rigoureux. »
Le Dr Otto, co-auteur de l’étude, est professeur titulaire de sciences du climat à Institut Grantham de l’Imperial College de Londres et dirige le groupe Attribution météo mondiale. L’année dernière, elle a été nommée par le ‘Le magazine Time comme l’une des personnes les plus influentes au monde. Pour elle, il ne fait également aucun doute que « la canicule actuelle en Inde a été aggravée par le changement climatiquequelque chose qui s’est produit avec toutes les vagues de chaleur, partout dans le monde. » Dans son opinion faisant autorité, « Jusqu’à ce que les émissions nettes de GES cessent, les vagues de chaleur, tant en Inde qu’ailleurs, continuera d’être de plus en plus dangereux« .
Rappelons-nous que l’Inde vient de subir le mois de mars le plus chaud depuis plus de cent ans des relevés météorologiques, et que dans certaines parties du pays il y a une baisse de la production de blé d’entre 10 et 35%conséquence de cette chaleur intempestive, alors que le pays essayer de combler le déficit causée par l’invasion russe de l’Ukraine.
Dans Bengale-Occidentalle gouvernement local a conseillé aux écoles déplacer les cours vers des périodes plus fraîches le matin et qu’ils s’approvisionnent en sels de réhydratation orale, au cas où les enfants tomberaient malades. Certaines écoles déplacent même les cours en ligne, pour que les enfants n’aient pas à sortir dans ces conditions. Pendant ce temps, dans d’autres parties du pays, comme dans odichales cours ont déjà été complètement interrompus.
Les rapports produits par le Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (IPCC pour son sigle en anglais) ne cesse de le souligner encore et encore : « Oui : on s’attend à ce qu’ils changent le type, la fréquence et l’intensité d’épisodes extrêmes au fur et à mesure que le climat de la Terre change (…) par exemple, augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur ». Il n’y a donc aucun doute là-dessus : la vague de chaleur extrême que subissent l’Inde et le Pakistan, où ils vivent un habitant sur cinq de la planèteest directement lié au changement climatique.