Le CSIC propose 14 mesures pour le développement durable de la Mar Menor

La Conseil Supérieur des Recherches Scientifiques (SCCI) a proposé 14 mesures pour le développement durable de la Mar Menor qui comprennent la promotion de l’écotourisme rural et côtier, le contrôle des engrais et des périmètres irrigués, les petites installations agrophotovoltaïques et l’éducation environnementale. Une équipe de Centre Segura d’édaphologie et de biologie appliquéedu Conseil supérieur de la recherche scientifique (CEBAS-CSIC), a été chargé de coordonner cette feuille de route inscrite dans l’initiative Littoral de l’Union européenne, organisée autour six zones d’étude qui incluent la Mar Menor et Campo de Cartagena.

Comme l’a rapporté le CSIC dans un communiqué de presse, l’objectif du projet est de promouvoir le dialogue avec les secteurs ruraux et côtiers de la Mar Menor, considérée comme la plus grande lagune salée d’Europe et connue pour sa grande valeur environnementale.

Parmi les mesures envisagées figure la dénitrification des résidus de saumure pour l’irrigation ou l’adéquation de la demande agricole en eau

Le projet CEBAS-CSIC pour la Mar Menor est fruit de quatre années de travailau cours desquels des entretiens et des ateliers ont été réalisés avec des représentants des secteurs du tourisme, de l’agriculture, des administrations, de la pêche et des mines de selles populations locales et les ONG.

L'état de la Mar Menor se détériore à pas de géant.  (EFE/Marcial Guillen)

Le résultat a été ce premier modèle quantitatif de dynamique des systèmes de la Mar Menor et Campo de Cartagena, qui comprend 14 solutions et 56 propositions pratiques et permet pour la première fois évaluer son impact sur la lagune de Murcie et les indicateurs clés de sa pérennité, comme indiqué par Joris de Ventechercheur au CEBAS-CSIC et coordinateur de l’initiative en Espagne.

Parmi les mesures envisagées figurent la dénitrification des résidus de saumure pour l’irrigation, l’adéquation de la demande agricole en eau à l’hectare, le contrôle de l’extension des périmètres agricoles irrigués ou la prélèvement contrôlé et traitement des eaux souterraines. En outre, il est proposé d’augmenter la quantité d’eau de mer dessalée, le pompage contrôlé et traitement des eaux de surface du boulevard El Albujónsurveiller les sources ponctuelles de pollution dans les zones urbaines et encourager les petites installations agrophotovoltaïque.

Ils recommandent également de promouvoir et d’organiser l’éducation à l’environnement et les coulées vertes, les activités récréatives dans les zones humides et la promotion culturelle, la mise en place de toits verts entre les cultures et la formation agricole pour les bonne utilisation des engrais. Les responsables du projet espèrent que sa mise en œuvre contribuera à réduire l’excès de nutriments dans la Mar Menor d’ici 2035 et ainsi agir contre la dégradation écologique et la mort des poissons dans le lagon, tout en espérant qu’il attirera plus de tourisme à mesure que sa qualité environnementale se rétablit.

La Conseil Supérieur des Recherches Scientifiques (SCCI) a proposé 14 mesures pour le développement durable de la Mar Menor qui comprennent la promotion de l’écotourisme rural et côtier, le contrôle des engrais et des périmètres irrigués, les petites installations agrophotovoltaïques et l’éducation environnementale. Une équipe de Centre Segura d’édaphologie et de biologie appliquéedu Conseil supérieur de la recherche scientifique (CEBAS-CSIC), a été chargé de coordonner cette feuille de route inscrite dans l’initiative Littoral de l’Union européenne, organisée autour six zones d’étude qui incluent la Mar Menor et Campo de Cartagena.