Le débat sur le débit écologique du Tage intensifie la « guerre de l’eau »

en entier situation d’alerte à la sécheressealors que plusieurs communautés maintiennent des activités ou même étendre les restrictions de l’eau à la population, la Conseil National de l’Eau se réunit ce mardi pour statuer sur l’approbation du plans hydrologiques des différentes démarcations hydrographiques, c’est-à-dire sur la distribution de l’eau en Espagne.

Le débat intervient à un moment très délicat, avec réservoirs au tiers de leur capacitéaquifères au niveau le plus bas de la dernière décennie et prévisions pluviométriques loin d’indiquer les précipitations nécessaires pour sortir de la crise.

En raison de tout cela, il est prévisible que les affrontements entre territoires et avec le gouvernement central déboucheront sur une réunion qui devrait être tendue et controversée, en particulier lorsqu’il s’agit d’aborder le plan qui affecte le bassin du Tage et qui comprend la proposition du Ministère de la Transition Ecologique et du Défi Démographique (MITECO) augmenter le débit écologique de la rivière, ce qui signifierait une réduction importante de la Transfert Tage-Segura, approuvé en 1967 dans des circonstances très différentes de celles d’aujourd’hui.

L’eau de la nature

L’établissement de la Flux écologique des fleuves est le principal impératif juridique qui a donné lieu à la Directive-cadre sur l’eau de l’UE (Directive 2000/60/CE), document de base de la politique communautaire et dont découle la législation de chaque État membre. Cette norme obligatoire reconnaît non seulement l’importance du débit écologique mais le place également avant toute autre discrétion en soulignant, dans son premier article réglementaire, que «l’objet de la présente directive est d’établir un cadre pour protection des eaux de surface les eaux continentales, de transition, côtières et souterraines qui les préviennent de toute détérioration, ainsi que protéger et améliorer l’état des écosystèmes aquatiques”.

Aqueduc de transfert Tajo-Segura (EFE)

Tous les rapports sur la protection de la biodiversité insistent pour souligner ce qui est inclus dans la directive communautaire en précisant que, bien avant d’envisager sa gestion comme une ressource et déterminer le montant que l’on va allouer à chaque usage, qu’il soit industriel, agricole ou urbain, il faut établir le débit écologique des cours d’eau et le niveau de régénération des aquifères : c’est-à-dire l’eau qu’il faut laisser dans la nature pour le maintien des écosystèmes et la conservation de la nature elle-même.

Pour adapter notre législation à la directive sur l’eau, la Loi sur l’eau par le décret législatif royal 1/2001, du 20 juillet. Y es en atención a dicha ley, ya las últimas sentencias del propio Tribunal Supremo sobre el ajuste en el reparto de los caudales del trasvase Tajo-Segura, por lo que, tras atender a los informes de los expertos consultados a tal efecto, el MITECO il a décidé passer de 6 à 8,6 mètres cubes par seconde le débit minimum du Tage dans sa partie centrale, réduisant le volume de son transfert d’eau vers le Segura.

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Le président de Murcie, Fernando López Miras, dans un acte de défense du transfert (EFE M.Guillén)

Pour cette raison, le gouvernement de Murcie a déjà annoncé qu’il recourra à tous « outils juridiques et techniques » en leur pouvoir pour éviter l’approbation de ladite augmentation de débit, bien que le Conseil National de l’Eau ait ainsi l’approuver lors de votre réunion ce mardi. De l’avis de conseiller en eauAgriculture et Environnement de la Région de Murcie, Antonio Luengola chose la plus nécessaire pour améliorer la santé du Tage « n’est pas d’augmenter les débits écologiques, mais arrêter de déverser de l’eau polluée dans la rivière et commencer à investir dans la purification de l’eau, en particulier dans les municipalités de la tête ». Et c’est que, de l’avis du gouvernement de Murcie, le maintien des débits écologiques doit être rendu compatible avec la avantage socio-économique du transfert

Avec tout, et pour finir de raréfier le état de tension dans lequel se déroule le débat du Conseil National de l’Eau, le Ministère a récemment pointé la possibilité de mettre de côté l’augmentation du débit écologique à partir de l’an 2026 si la rivière répond aux exigences environnementales d’ici là, quelque chose qui remet en alerte au gouvernement de Castille-La Manche et les organisations environnementales qui veillent sur la santé du Tage et de sa nature.

en entier situation d’alerte à la sécheressealors que plusieurs communautés maintiennent des activités ou même étendre les restrictions de l’eau à la population, la Conseil National de l’Eau se réunit ce mardi pour statuer sur l’approbation du plans hydrologiques des différentes démarcations hydrographiques, c’est-à-dire sur la distribution de l’eau en Espagne.