Le dicdic : une des plus petites antilopes de la planète

je suis à mi-chemin entre le plaines du Serengetien Tanzanie, et la réserve du Maasai Mara, au Kenya. Ici vit tout la grande faune africaine. Par exemple, ils mettent en évidence majestueuses girafes, qui se détachent dans les plaines comme s’il s’agissait d’un édifice emblématique de la ‘skyline’ de la savane. J’observe un groupe familial de ce grand herbivore qui peut dépasser cinq mètres de haut en train de manger des feuilles d’acacia dans une zone pleine de buissons. Soudain, au ras du sol, parmi les buissons, j’attrape un mouvement rapide que, d’abord, je n’identifie pas.

Une famille de girafes.  (Cannelle Andoni)

Je réalise immédiatement ce que c’est : c’est un Dicdic ou dik-dik de Kirk (Madoqua kirkii), une minuscule antilope de la même couleur que l’herbe sèche de cette partie de l’Afrique de l’Est. En fait, c’est l’une des plus petites antilopes qui existent dans la nature. Ce dikdic pèse à peine sept kilos. Sa hauteur est également minime, seulement quarante centimètres et elle n’atteindrait pas, même si elle allonge la tête, le genou de la girafe.

espace réservé Un dicdic mâle à côté du buisson.  (Cannelle Andoni)

Même ainsi, le dicdic de Kirk est le plus grand parmi les quatre espèces incluses dans le genre Madoqua. Les femelles, qui n’ont pas les petites cornes que les mâles arborent, sont légèrement plus grandes qu’eux.

Sa silhouette élancée et ses jambes longues et très fines lui permettent de se déplacer à grande vitesse (Elle peut dépasser les quarante kilomètres à l’heure). Son mouvement le plus caractéristique est celui qu’il exécute lorsqu’il s’enfuit effrayé, en zigzaguant et poussant un cri d’alarme rappelant le « dik-dik » qui lui donne son nom.

espace réservé Une femelle de dicdic.  (Cannelle Andoni)

Mais ce ne sont pas ses seules particularités. Il met en évidence, par exemple, la forme de ton visageavec un nez terminé par un petit tronc qui sert réguler la température corporelle (refroidissement très rapide du sang qui atteint cet organe) et éviter au maximum la perte d’eau par la respiration. De précieuses astuces pour survivre dans les milieux secs où se trouve le dicdic, surtout en période de changement climatique.

espace réservé Leur petite taille les rend presque invisibles.  (Cannelle Andoni)

En pensant à toutes ses caractéristiques exceptionnelles, je vois comment le dikdic disparaît près des longues pattes d’une girafe. Elle ne bronche pas et vaque à ses occupations, broutant les feuilles d’acacia. J’ai l’intuition que le dicdic, totalement intégré à l’environnementbroute à son tour dans la partie la plus basse de la savane, à l’ombre de l’animal qui en est précisément l’antithèse.

je suis à mi-chemin entre le plaines du Serengetien Tanzanie, et la réserve du Maasai Mara, au Kenya. Ici vit tout la grande faune africaine. Par exemple, ils mettent en évidence majestueuses girafes, qui se détachent dans les plaines comme s’il s’agissait d’un édifice emblématique de la ‘skyline’ de la savane. J’observe un groupe familial de ce grand herbivore qui peut dépasser cinq mètres de haut en train de manger des feuilles d’acacia dans une zone pleine de buissons. Soudain, au ras du sol, parmi les buissons, j’attrape un mouvement rapide que, d’abord, je n’identifie pas.