Les îles Canaries étudieront comment compenser l’empreinte carbone du trafic aérien

Le ministre de la Transition écologique, de la Lutte contre le changement climatique et de l’Aménagement du territoire du Gouvernement des îles Canaries, José Antonio Valbuenaa annoncé ce jeudi qu’ils vont étudier comment « amortir, absorber et compenser » l’empreinte carbone du trafic aérien desservant les îles.

José Antonio Valbuena a fait ces déclarations après que le président des îles Canaries, Ange Victor Torresa annoncé que le régions ultrapériphériquesparmi eux les Archipel des Canariesseront exonérés de la taxe verte sur le carburant dans le transport maritime et aérien entre les îles, profitant d’une directive européenne de 2008.

Tenerife et Gran Canaria sont les deux îles qui émettent le plus de CO2, 78,5% du total de l’archipel

Le conseiller, dans la présentation de l’Inventaire des émissions de gaz à effet de serre de la Communauté autonome, a déclaré que l’exécutif tentera d’estimer quelle est l’empreinte carbone afin de la compenser afin de convaincre l’Union européenne qu’il existe des mécanismes « moins malveillants  » que le taux vert, « qui met en échec l’économie des îles Canaries ». Il a indiqué que plus que la taxe verte, ce qui est intéressant, c’est que les îles Canaries « boîte compenser pas seulement votre empreinte carbone mais même celle causée par l’aviation » qui atteint les îles.

L’empreinte carbone du trafic aérien, dont le chiffre n’a pas encore été détaillé car il faut d’abord le mesurer, a avancé que « ce n’est pas le grand problème du changement climatique dans le monde », il est inférieur à 3%. Le ministère va étudier comment mesurer cette empreinte carbone, un travail « qui n’est pas facile » que les îles Canaries assument pour faire passer un message à l’Europe par rapport à ce que les îles sont prêtes à faire « tous les efforts faits et à faire » pour compenser au-delà de ce qui y correspond.

Un avion en approche de l'aéroport de Tenerife.  (Stock)

La valorisation des espaces dégradés et la promotion de l’océan comme puits de carbone sont quelques-unes des mesures qui seront mises en place pour compenser cette empreinte, a précisé le ministre. « Nous allons étudier tout le potentiel que nous avons en tant que puits de carboneau-delà de ce dont les îles Canaries ont strictement besoin », a déclaré le ministre, qui a rappelé que le transport routier 40% de l’empreinte carbone lui est attribuée.

Pour cette raison, il a commenté que le ministère a une stratégie exclusive pour la mobilité électrique afin que la flotte mobile ne soit pas polluante en 2040, année où la décarbonation totale des îles est attendue. Selon l’Inventaire des émissions de gaz à effet de serre de la Communauté autonome, Tenerife et Gran Canaria sont les deux îles qui émettent le plus, 78,5% du totalconcentrée à Santa Cruz de Tenerife et Las Palmas de Gran Canaria.

Lanzarote, Fuerteventura, La Palma, La Gomera et El Hierro suivent les deux îles capitales, où se concentrent 88% du tissu industriel, a expliqué Adela Machado, technicienne du ministère. Cependant, Lanzarote et Fuerteventura sont celles qui émettent le plus d’empreinte carbone parce qu’ils ont une pénétration plus faible des énergies renouvelables.

Elle est suivie par Tenerife et Gran Canaria et enfin La Palma, La Gomera et El Hierro, a ajouté le technicien, qui a commenté que le but de l’étude est d’atteindre la décarbonisation d’ici 2040. Les îles Canaries ont une empreinte moyenne par habitant de 4,72 CO2. , a ajouté le conseiller, qui a estimé qu’El Hierro est l’île avec le taux le plus bas de émissions mondiales et par municipalités.

Le ministre de la Transition écologique, de la Lutte contre le changement climatique et de l’Aménagement du territoire du Gouvernement des îles Canaries, José Antonio Valbuenaa annoncé ce jeudi qu’ils vont étudier comment « amortir, absorber et compenser » l’empreinte carbone du trafic aérien desservant les îles.