L’intérêt des entreprises à compenser les flambées de CO2

L’intérêt des entreprises, des organisations et des administrations pour la Registre de l’empreinte carbone du Ministère de la transition écologique a grimpé en flèche en 2021, lorsque les inscriptions ont bondi de 73 % et que les projets forestiers conçus pour absorber le CO2 ont quintuplé. Selon le rapport annuel du registre, le nombre de compensations volontaires en achetant des tonnes de CO2 absorbés par ces projets ont augmenté de 44 %.

Le registre a été créé en 2014 pour collecter les efforts des organisations dans le calcul et la réduction des émissions directes et indirectes générées par leur activité – leur empreinte carbone – et pour leur offrir la possibilité de les compenser totalement ou partiellement par des projets forestiers situés en Espagne. L’objectif est de promouvoir le calcul et la réduction des émissions et promouvoir des projets qui améliorent la capacité de l’Espagne en tant que puits, la promotion du marché volontaire des droits d’émission et l’attribution des vignettes « Je calcule », « Je calcule et je réduis » et « Calculer, réduire et compenser« .

Le nombre de projets d’absorption enregistrés a quintuplé par rapport à 2020, passant de 21 à 103, avec un coup de pouce particulier en Galice -85-

Le registre est divisé en trois sections : une dans laquelle les intéressés inscrivent leur empreinte et les actions pour la réduire, une autre dans laquelle sont inscrits les projets d’absorption et une troisième dans laquelle ils certifient les compensations réalisées avec eux. Pour le moment, les projets enregistrés ne peuvent être que des forêts créées sur des terres ayant un autre usage –au moins depuis 1989– ou la restauration des zones forestières brûlées, bien qu’il soit prévu d’élargir sa typologie, par exemple, à restauration de zones dévastées par des ravageurs ou des blizzards.

L’état d’avancement de chaque projet est revu tous les cinq ans et les actions doivent occuper au moins un hectare et durer 30 ans. Les projets peuvent être utilisés pour compenser leur propre empreinte carbone ou celle de tiers qui acheter des droits sur le CO2 absorbé et les prix ne dépassent généralement pas bien que, selon des sources consultées par l’Efe, la moyenne serait autour de 7 ou 8 euros/tonne.

Le prix de la tonne de carbone est d'environ 8 euros.  (REUTERS/Wolfgang Rattay)

Ces compensations sont volontaires et font partie de la RSE, les droits ne peuvent donc pas être utilisés comme monnaie sur les marchés obligatoires du CO2, où les prix avoisinent les 85 euros/tonne. Selon les sources de MITECO, 2021 a été « folle », avec des chiffres qui témoignent d’une plus grande prise de conscience et la volonté de contribuer à la durabilité, même si « l’important est que ces plantations durent et que l’argent généré par la vente des droits serve à financer de nouveaux projets » de absorption ou conservation de celles existantes.

espace réservé La transition dépend des entreprises.  (Stock)

Le rapport assure que les demandes d’enregistrement d’empreintes carbone ont augmenté de 87 %, pour atteindre 1 980 -en 2020, la croissance était de 36 %- et l’année s’est terminée avec 1 687 nouvelles empreintes enregistrées, soit 73 % de plus -il y a des demandes en attente de résolution en 2022-. En 2019, 269 organisations ont été ajoutées au registre, tandis qu’en 2020 372 ont été ajoutées et en 2021 le le chiffre est monté en flèche à 673.

Au 31 décembre, 2 057 organisations enregistrées ont totalisé 4 926 empreintes carbone, en tenant compte du fait que pour obtenir le sceau, il est nécessaire d’enregistrer une empreinte de quatre ans et, une fois l’effort initial fait, de plus en plus d’organisations répètent. Par secteurs, 330 sont des industries manufacturières -891 empreintes carbone-, 227 appartiennent à la construction -490 empreintes- et 226 autres, à l’administration publique et à la défense -397 empreintes- tandis que le poids des PME était de 68%, celui des grandes entreprises de 15% et celui de 13% administrations.

Le numéro de projets d’absorption enregistrés ont quintuplé par rapport à 2020, passant de 21 à 103, avec un coup de pouce particulier en Galice -85- et les demandes se sont élevées à 217, sept fois plus qu’en 2020. À la fin de l’année, il y avait 166 projets enregistrés, ce qui est estimé absorbera plus de 1,24 million de tonnes de CO2dont 207 751 sont déjà disponibles.

La section des compensations d’empreinte carbone ajouté 78 inscriptions -44% de plus- et a terminé l’année avec un total de 225. Le nombre de tonnes compensées a été multiplié par sept -de 1 739 à 12 683- selon le rapport, qui souligne que le nombre de projets d’absorption qui produisent des absorptions a diminué augmentant d’année en année.

L’intérêt des entreprises, des organisations et des administrations pour la Registre de l’empreinte carbone du Ministère de la transition écologique a grimpé en flèche en 2021, lorsque les inscriptions ont bondi de 73 % et que les projets forestiers conçus pour absorber le CO2 ont quintuplé. Selon le rapport annuel du registre, le nombre de compensations volontaires en achetant des tonnes de CO2 absorbés par ces projets ont augmenté de 44 %.