Loi pour la restauration de la nature : rendons l’Europe à nouveau verte

La Loi sur la restauration de la nature est la première législation de l’histoire qui propose explicitement restaurer la nature de l’Europeet s’est fixé pour objectif de réparer 80 % des habitats européens en mauvais état et redonner à la nature son état d’origine dans tous les écosystèmes.

La remise en état comprendra des forêts, des terres agricoles, écosystèmes marins et d’eau douce et urbaine. La loi préparé par la Commission européenne il va maintenant être examiné par le Parlement européen et le Conseil.

La nature européenne est dans un état de délabrement alarmantavec plus de 80% des habitats en mauvais état. Les milieux humides, les tourbières, les prairies et les habitats dunaires sont les plus touchés.

En Europe, les zones humides ont été réduits de 50% depuis 1970. 71 % des populations de poissons et 60 % des populations d’amphibiens ont diminué au cours de la dernière décennie.

La restauration empêchera non seulement la disparition des écosystèmes et préviendra les pires conséquences du changement climatique et la perte de biodiversité, mais implique également des avantages économiques. Chaque euro dépensé pour la restauration de la nature représente un investissement compris entre huit et 38 eurosgrâce à Service d’écosystème qui garantissent la sécurité alimentaire, la résilience et l’atténuation des écosystèmes et climat et santé humaine.

Investissement, pas dépense

Entre 1997 et 2011, la perte de biodiversité a représenté une perte annuelle estimée entre 3,5 et 18,5 milliards d’euros en Europe. L’étude d’impact de la loi sur la restauration de la nature a montré que les avantages de la restauration de la nature dépassent de loin les coûts. On estime que les bénéfices économiques de la restauration des tourbières, marais, forêts, landes et maquis, prairies, rivières, lacs, habitats marins et alluviaux et zones humides côtières sont huit fois supérieurs aux coûts.

Parc Naturel Cadí-Moixeró, en Catalogne.  (José Luis Gallego)

Pour la Commission européenne, le restauration consiste à vivre et à produire en harmonie avec la natureen restaurant plus de biodiversité partout, y compris dans les zones d’activité économique, telles que les forêts gérées, terres agricoles et villes.

L’Union européenne consacrera environ 100 000 millions d’euros les dépenses consacrées à la biodiversité, y compris la restauration. Et la priorité sera aux écosystèmes avec le plus grand potentiel de enlever et stocker le carbone et prévenir ou réduire l’impact des catastrophes naturelles, telles que les inondations.

Pollinisateurs, arbres et rivières

La Commission européenne s’est fixé comme objectif dans le cadre de la loi sur la restauration de la nature augmenter la population de pollinisateurs à partir de 2030 ; couverture arborée minimale 10% dans toutes les villesgrandes et petites, et les banlieues, et la suppression des barrières fluviales afin qu’au moins 25 000 km de rivières deviennent libre circulation d’ici 2030.

La loi obligerait les États membres à élaborer des plans nationaux de restauration en étroite collaboration avec des scientifiques

La nouvelle législation détermine que, dans le écosystèmes agricoles, augmenter la biodiversité et favoriser une tendance positive pour les papillons des prairies, les oiseaux agricoles et le carbone organique dans les sols minéraux des terres cultivées. La dégradation des sols dans l’UE affecte actuellement entre 61 et 73% des terres agricoles, limitant la capacité de l’Europe à produire de la nourriture dans certaines régions. juste l’érosion provoque des pertes près de trois millions de tonnes de blé et 0,6 million de tonnes de maïs par an.

En ce qui concerne les habitats marins, la loi prévoit la restauration des herbiers sous-marins ou des fonds sédimentaires, et la restauration des habitats des espèces marines emblématiques, telles que dauphins, marsouins, requins et les oiseaux marins.

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Parc National Monti Sibillini, Italie.  (EFE/A. di Meo)

Dans les écosystèmes forestiers, le projet de règlement prévoit la augmentation globale de la biodiversité et tendance positive pour la connectivité des forêts, le bois mort, le pourcentage de forêts avec des populations non contemporaines, les oiseaux forestiers et stocks de carbone organique.

Pour que ces objectifs soient atteints, la loi imposerait aux États membres de préparer plans nationaux de restaurationen étroite collaboration avec des scientifiques, parties prenantes et citoyens.

Des écosystèmes sains et résilients sont la clé bien-être humainpuisque ce sont eux qui nous fournissent la nourriture, eau propreles puits de carbone et la protection contre les catastrophes naturelles, y compris celles causées par le changement climatique. Plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature et les services que vous nous fournissez, et plus de 75% des cultures vivrières de la planète dépendent de la pollinisation animale.

La Loi sur la restauration de la nature est la première législation de l’histoire qui propose explicitement restaurer la nature de l’Europeet s’est fixé pour objectif de réparer 80 % des habitats européens en mauvais état et redonner à la nature son état d’origine dans tous les écosystèmes.