L’ONU accuse les grandes multinationales d' »utiliser la nature comme des toilettes »

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterresa profité de son intervention dans le Conférence sur la Biodiversité qui est célébrée ces jours-ci à Montréal (Canada) pour obliger les grandes entreprises à s’adapter vos objectifs de croissance aux limites fixées par la planète et contribuer activement à stopper la destruction alarmante de la nature qui est causé par l’activité humaine.

Devant les délégués de 196 pays, António Guterres a affirmé que l’humanité « fait une guerre contre la nature» et a exhorté la conférence de Montréal à chercher à « faire la paix » avec le monde naturel. « Nous sommes traiter la nature comme des toilettes« , a-t-il souligné.

Pour ce faire, selon le plus haut représentant des Nations unies, il faut s’attaquer les causes profondes qui causent le déclin de la faune, comme les subventions aux sources d’énergie polluantes, les investissements qui ne tiennent pas compte impact environnementaldes systèmes alimentaires non durables et modes de consommation et de production actuels.

António Guterres, lors de son discours au sommet de Montréal.  (Reuters/C. Muschi)

Dans une moquerie claire de ceux qui prétendent que L’avenir de l’humanité est au-delà de la Terre, António Guterres a encouragé les participants à la conférence à « mettre de côté les rêves illusoires de quelques milliardaires » et à accepter une fois pour toutes que nous n’avons pas de planète B et qu’il est nécessaire d’unir les efforts pour parvenir à un grand accord mondial sur la biodiversité. Un accord qui aborde les facteurs qui sont à l’origine de son déclin et contribuer à corriger l’utilisation abusive de la terre et de la mer, arrêter la surexploitation des ressources naturelles, atténuer le changement climatique et la pollution, et arrêter la propagation des espèces envahissantes.

Les ONG exigent un plus grand engagement

Conformément aux propos du Secrétaire général de l’ONU, le principal organisations internationales de conservation encourager les délégations qui débattent ces jours-ci de l’avenir de la nature à réaliser un Accord de Montréal ambitieuxqui non seulement ralentit la perte de biodiversité et la détérioration des écosystèmes, mais représente également un véritable revirement pour démarrer renverser la tendance et restaurer la faune. quelque chose qui s’arrête Référencement/Birdlife ne sera possible qu’avec une transformation de l’économie et du commerce mondiaux vers un modèle mondial de durabilité basée sur le respect de la nature.

Depuis WWFexhortons les dirigeants mondiaux à réaliser un grand pacte mondial par la nature pour sauver nos « systèmes de survie », renforçant l’idée exprimée par Guterres que « sans la nature, nous ne sommes rien ». Une nature dont le pouls ralentit à un rythme sans précédent dans l’histoire de l’humanité, avec un million d’espèces en danger d’extinction. En effet, comme l’a rappelé cette ONG dans son dernier rapport planète vivanteles populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont presque diminué 70%

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Des militants de la nature au sommet de Montréal.  (Reuters/C. Muschi)

Pour Paix verte, C’est inquiétant que loin de ce à quoi vous vous attendiezcertaines délégations profitent des premières négociations pour affaiblir la cible 30×30 protéger au moins 30% des océans et la surface terrestre d’ici 2030. Pour l’organisation environnementale, la biodiversité est le réseau qui soutient la vie sur toute la planète, y compris l’humanité, donc, pour protéger la biodiversité à l’échelle mondiale, un soutien doit être apporté aux communautés locales qui protègent la nature, les forêts et les océans en première ligne : c’est-à-dire communautés indigènes.

« Les terres de nos ancêtres »

Parmi les propositions qui seront débattues lors les prochains jours à Montréal, celles d’interdire les subventions et les exonérations fiscales aux activités qui contribuent à la perte d’espèces et à la détérioration des écosystèmes et de les détourner vers solutions basées sur la nature ou promouvoir un changement de l’industrie agro-alimentaire vers des systèmes de production durable qui intègrent la biodiversité et respectent les moyens naturels de pollinisation, de lutte antiparasitaire et de fertilisation.

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Un indigène d'Amazonie face à la destruction de la jungle (Reuters/U. Marcelino)

Un appel sera également lancé pour la collaboration de institutions financières internationales et les banques multilatérales de développement à aligner leurs portefeuilles d’investissement sur la mise en œuvre de plans concrets de conservation de la nature et récupération de la biodiversité, et qui garantissent les droits des peuples autochtones et des communautés locales à gérer durablement les ressources naturelles des terres qu’ils habitaient ancestralement.

Sur ce dernier point, le chef inuit Levi Barnabas, représentant le communautés indigènes, a profité de la présence du premier ministre canadien, Justin Trudeau, pour l’inviter dans un discours émouvant à « établir un modèle de conservation conjointe et permanente de la biodiversité, qui priorise la participation directe des peuples autochtones à la gestion respectueuse de nos territoires et contribue à la conservation de la nature qu’ils accueillent et nous avons hérité de nos ancêtres« .

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterresa profité de son intervention dans le Conférence sur la Biodiversité qui est célébrée ces jours-ci à Montréal (Canada) pour obliger les grandes entreprises à s’adapter vos objectifs de croissance aux limites fixées par la planète et contribuer activement à stopper la destruction alarmante de la nature qui est causé par l’activité humaine.