L’ours brun avance dans sa récupération dans les Asturies

Au cours des dernières années, nous avons constaté à quel point il est important de mettre en avant le travail que plusieurs organisations telles que Le Fonds européen pour la nature (TENTE), la Fondation Ours Brun (FOP) ou des entreprises comme Voyage en Espagne sauvagereliés les uns aux autres pour le bien de la faune ibérique, se développent si bien qu’aujourd’hui on peut parler de la bonne santé d’espèces telles que le lynx ibérique (‘Lynx pardinus’), le gypaète barbu (‘Gypaetus barbatus’) ou, dans ce cas, notre protagoniste aujourd’hui, l’ours brun (‘Ursus arctos arctos’).

maison de l’ours brun

Les Asturies sont un paradis naturel, comme le défendent bien ses habitants et ses représentants, et abritent l’aigle royal, le grand tétras, la loutre, le renard et l’ours brun dans son spectaculaire Réserves de biosphère. A tel point que des lieux aussi beaux que la réserve naturelle intégrale de Muniellos, couverte de chênes dits d’hiver (‘Quercus petraea’), sont l’un des chemins les plus propres que nous pouvons trouver et un vrai trésor de forêt primaire. En fait, seulement 20 personnes par jour peuvent visiter la réserve pour s’assurer que ce lieu unique continue de préserver ces détails immaculés d’une pureté sauvage. Un groupe de journalistes nationaux et internationaux ont été privilégiés ce jour-là.

La plus grande forêt de chênes d’Espagne et l’un des mieux conservés d’Europe, il regorge de lichens et de fraîcheur, et ni la chasse ni la pêche n’ont leur place à cet endroit depuis que l’ours brun a été déclaré espèce en voie de disparition en 1973.

Situation actuelle

La Fondation Ours Brunune organisation à but non lucratif de tradition dans notre pays, est en charge de projets de conservation, de suivi de la population d’ours, d’analyse de données d’ours bruns, de recherche appliquée à la conservation, à l’éducation environnementale ou à la lutte contre le braconnage, depuis plus de 30 ans . Guillaume Palomeroprésident et fondateur, et Jean-Charles Whitebiologiste et collaborateur de la fondation, rappellent que la population d’ours augmente d’année en année et il n’y a pas de raison unique à blâmer pour cette bonne nouvelle.

« L’ours se remet bien grâce à un conglomérat d’actions« , nous dit Palomero. Et c’est que, grâce à la réglementation européenne sur la conservation, la passion et l’effort inlassable d’organisations de conservation telles que FOP et bien d’autres valeurs qui s’additionnent, la présence d’ours dans les montagnes cantabriques s’est considérablement multipliée , dans un autre exemple clair de réussite en matière de conservation dans notre pays.

Les défenseurs de l'environnement continuent de trouver des collets et des pièges qui mettent les ours en danger.  (Alphonse Polvorinos)

Bien qu’il continue d’être répertorié dans le Liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme en danger d’extinction, sa situation est de plus en plus positive. Au début des années 1990, cette espèce était sur le point de disparaître, mais aujourd’hui, après avoir entamé une période de protection stricte et de rétablissement, la population totale est environ 300-400 exemplaires. Bien sûr, pour être hors de danger, il faut qu’il y ait, au moins, 1 000 exemplaires âgé de plus de trois ans. Il reste encore beaucoup à faire.

bonne diversité génétique

Bien que le chiffre actuel soit encourageant, le fait que les analyses génétiques aient montré que les individus ont une excellente diversité génétique, c’est-à-dire des caractéristiques génétiques qui leur permettent de réagir et de s’adapter beaucoup mieux aux changements de leur environnement, garantissent qu’un « goulot d’étranglement » qui affaiblirait l’espèce ne se produira pas. La la consanguinitébien qu’elles ne soient pas rares dans le règne animal, peuvent provoquer des vulnérabilités chez les descendants et les rendre plus sensibles aux maladies en réduisant la variabilité génétique.

Diète

Une fois la voie tracée et la coexistence avec l’homme est plus facile qu’avec les autres espèces car leur alimentation est basée sur des fruits tels que cerises (votre plat préféré) ou insectes (principalement des larves d’abeilles en raison de leur teneur élevée en protéines), le FOP s’occupe d’autres activités parallèles telles que plantation d’arbres destiné à fournir de la nourriture aux ours (cerisiers, essentiellement) surtout quand elle est la plus rare, c’est-à-dire pendant les mois d’été. A tel point que, depuis le début de la fondation, ils ont planté plus de 100 forêts de cerisiers des Asturies.

tourisme d’observation

Et avec une vision optimiste qui prédit une Vive l’ours brun cantabrique, de nombreuses initiatives tentent d’apporter leur grain de sable à l’effort mondial de conservation des milieux naturels et de leurs habitants animaux. C’est là qu’interviennent les activités d’observation des ours, une forme de tourisme totalement satisfaisante et enrichissante pour tous les participants et leur environnement (nous y accordons bonne foi), en ayant la possibilité non seulement de voir ces géants d’environ 180 kilos poids (dans le cas des mâles adultes) dans leur habitat naturel, mais aussi pour apprécier ses merveilleux paysagesla flore et la faune, la culture, ses habitants et sa gastronomie appétissante.

Au cours des dernières années, nous avons constaté à quel point il est important de mettre en avant le travail que plusieurs organisations telles que Le Fonds européen pour la nature (TENTE), la Fondation Ours Brun (FOP) ou des entreprises comme Voyage en Espagne sauvagereliés les uns aux autres pour le bien de la faune ibérique, se développent si bien qu’aujourd’hui on peut parler de la bonne santé d’espèces telles que le lynx ibérique (‘Lynx pardinus’), le gypaète barbu (‘Gypaetus barbatus’) ou, dans ce cas, notre protagoniste aujourd’hui, l’ours brun (‘Ursus arctos arctos’).