L’UE limite le chalutage pour protéger la biodiversité des fonds marins

La Commission européenne (CE) présenté cette semaine un train de mesures pour améliorer la durabilité du secteur de la pêche et l’aquaculture de l’UE dans le but de promouvoir l’utilisation de sources d’énergie plus propres dans le secteur, limiter votre dépendance aux énergies fossiles et réduire l’impact de l’activité de pêche sur les écosystèmes marins. Les mesures proposées seront réalisées progressivement favoriser l’adaptation du secteur de la pêche.

Comme l’a souligné Commissaire européen pour Environnement, Pêches et Océansle lituanien Virginijus Sinkeviciusl’un des principaux objectifs de ce plan d’action est de réduire l’impact de la pêche sur les fonds marins aires marines protégées (AMP) pour garantir la protection de sa biodiversité et la restauration de ses habitats.

Commissaire Sinkevicius, lors de la présentation du plan d'action.  (EFE/O.Hoslet)

La préservation des AMP est essentielle, compte tenu de leur importance en tant que points chauds de la biodiversité La marine de l’UE et l’importance de carbone bleu des habitats marins à faire face au changement climatique et ralentir sa progression.

À cette fin, la CE appelle les États membres à adopter des mesures nationales pour éliminer progressivement la pêche de fond mobile dans toutes les AMP au plus tard en 2030 et qui ne le permettent pas aucun qui ne soit créé à partir de maintenant, et qu’il faut être nombreux pour respecter les directives et engagements communautaires. Pour respecter ce mandat les gouvernements devraient commencer par interdire le chalutage dans tous leurs espaces marins inclus dans la Réseau Nature 2000 avant mars 2024.

espace réservé Bateaux, dans le port de pêche de Vigo.  (EFE/Salvador SAS)

Ce volet du paquet de mesures dédié à la protection des fonds marins et de leurs habitats répond aux engagements que l’UE a pris dans le Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique (COP15), tenue en décembre dernier à Montréal (Canada), qui comprend l’augmentation des AMP de 12% aujourd’hui à 30% en 2030.

Il plan d’action Il comprend également des mesures concrètes pour accroître et améliorer la sélectivité artistique et les pratiques de pêche pour réduire les prises accidentelles de espèces non commerciales et étendre les mesures de protection à ceux qui sont les plus menacés.

Selon le réduction de l’empreinte carbone du secteur de la pêche et sa contribution à l’action climatique, la CE propose des mesures pour aider le secteur à accélérer sa transition énergétique, améliorer l’efficacité énergétique et passer à sources d’énergie renouvelables ou de faibles émissions de gaz à effet de serre (GES). Ainsi, en plus d’aligner les objectifs du secteur de la pêche et de l’aquaculture sur ceux du Pacte vert européen Pour atteindre la neutralité climatique dans l’UE d’ici 2050, il est prévu de réduire sa forte vulnérabilité aux augmentation du prix de l’énergie.

La CE vise l’impossible : combiner la protection des écosystèmes marins vulnérables avec les intérêts du secteur du chalutage

Comme le soulignent les CE, le dépendance actuelle du secteur vis-à-vis des combustibles fossiles n’est pas seulement insoutenable d’un point de vue environnemental, mais aussi aussi bon marché. Lorsque les prix du carburant ont augmenté en 2021 et 2022, une grande partie de la flotte de pêche européenne a été contrainte de rester au port et le secteur avait besoin d’un soutien financier car il n’était pas en mesure de couvrir les coûts de maintenance. La aquaculture Elle a également été exposée à la hausse des prix des carburants et des de l’alimentation.

espace réservé Chalutier de fond.  (EFE/A. Schuhbauer)

Une des mesures qui sera mise en place est la création d’un Association pour la transition énergétique de la pêche et de l’aquaculture de l’UE qui réunira toutes les parties prenantes, c’est-à-dire des différents secteurs de la pêche, de l’aquaculture, de la construction navale, des ports, de l’énergie, des ONG de conservation et des autorités nationales et régional, pour relever collectivement les défis de la transition énergétique du secteur.

organisations environnementales telles que Écologistes en action soit mers en dangersaluent les mesures proposées par la CE pour réduire le fort impact environnemental du chalutage sur les fonds marins et éviter la capture d’espèces non commerciales ou de juvéniles, ainsi que celles destinées à décarboner la flotte de pêche de l’UE.

À cet égard, l’organisme de conservation océana dénoncé dans son récent rapport Une voie vers la décarbonation du secteur de la pêche de l’UE d’ici 2050 que le chalutage est ce qui consomme plus de carburant par kilo de poisson capturé.Pour Ricardo Aguilardirecteur des expéditions pour Oceana « le chalutage est incompatible avec la conservation de la biodiversité marine, car il affecte à la fois les espèces et les habitats des fonds et, indirectement, à tout l’écosystèmecausant des dommages considérables et durables.

espace réservé Manifestation à Ribeira, A Coruña, contre le veto sur le dragage.  (EFE/Lavandeira Jr.)

Au contraire, la Alliance européenne des pêches de fond (EBFA)une coalition de l’industrie des produits de la mer qui rassemble 20 000 pêcheurs et 7 000 bateaux de 14 pays européenss’est prononcé contre la réduction du dragage, une activité durable. un quart des captures de l’UE, nourrit des millions de personnes et constitue l’un des principaux valeurs économiques et sociales pour les communes côtières.

La Commission européenne (CE) présenté cette semaine un train de mesures pour améliorer la durabilité du secteur de la pêche et l’aquaculture de l’UE dans le but de promouvoir l’utilisation de sources d’énergie plus propres dans le secteur, limiter votre dépendance aux énergies fossiles et réduire l’impact de l’activité de pêche sur les écosystèmes marins. Les mesures proposées seront réalisées progressivement favoriser l’adaptation du secteur de la pêche.