La Commission européenne veut interdire l’utilisation de tous les pesticides dans les espaces verts urbainsy compris les parcs et jardins publics, les terrains de jeux, les écoles, les parcs de loisirs et les terrains de sport, les voies publiques et les zones protégées du Réseau Nature 2000et dans toutes les zones écologiquement sensibles qui doivent être conservées pour les pollinisateurs menacés.
L’objectif de la Commission européenne est arrêter la perte de biodiversitéveiller à ce que les citoyens ne soient pas exposés aux pesticides et à ce que l’agriculture soit durable et respectueuse de la nature, et a élaboré un proposition législative dont l’objectif principal est de réduire l’utilisation de pesticides chimiques à 50% avant 2030.
30% des eaux de surface des lacs et rivières européens sont polluées par la présence de pesticides
Étant donné l’inquiétude des scientifiques concernant l’utilisation des pesticides et l’accumulation de ses résidus et métabolites dans l’environnementla Commission européenne veut d’abord utiliser méthodes écologiques alternatives la prévention et le contrôle des ravageurs en agriculture et, en dernier recours, envisager l’utilisation éventuelle de pesticides chimiques. La proposition qui deviendra régulation il va maintenant être examiné par le Parlement européen et le Conseil.
La Commission européenne avertit que les pesticides chimiques nuisent à la santé humaine et réduisent la biodiversité dans les zones agricoles. « Ils polluent l’air, l’eau et l’environnement en général », il est dit. Chaque année, ils sont produits dans le monde entier autour 385 millions de cas d’intoxication aiguë par inadvertance avec des pesticides, qui tuer 11 000 personnes.
En milieu agricole, l’utilisation de certains pesticides chimiques contribue au déclin des pollinisateursqui sont nécessaires pour nourrir une population mondiale croissante. 50% des terres agricoles de l’UE avec des cultures dépendantes des pollinisateurs fait face à un déficit de pollinisation. En Europe, 10% des espèces d’abeilles, de bourdons et de papillons Il est au bord de l’extinctionet 33 % d’entre eux sont en déclin.
Les mesures proposées par la Commission européenne comprennent également l’obligation de porter enregistrements pour les agriculteurs et autres utilisateurs professionnels des pesticides chimiques qu’ils utilisent. Accompagner les agriculteurs dans la transition vers des cultures sans pesticides, une aide est prévue de la politique agricole commune (PAC) de l’UE.
Quelles alternatives avons-nous ?
Les alternatives qui existent incluent la prévention basée sur le contrôle par rotation des cultures; utilisation de variétés plus résistantes aux attaques d’insectes et de champignons ; lutte biologique de parasites avec extraits de plantesmicro-organismes et ennemis naturels, et produits phytosanitaires à faible impact comme le bicarbonate et le carbonate de calcium (calcaire).
Dans le même ordre d’idées, la Commission européenne s’emploie à limiter au maximum la quantité de déchets de pesticides présents dans aliments importéset celles contenant des résidus quantifiables de substances interdites ne peut être commercialisé dans l’UE.
Ainsi, la Commission consultera les États membres et les pays tiers sur une mesure qui réduire à zéro les résidus de thiaméthoxame et de clothianidinedeux substances connues pour contribuer de manière significative à la réduction globale des pollinisateurs. Ces substances ne sont plus autorisées dans l’UE et la Commission souhaite cesser d’importer des produits qui en contiennent.
« L’être humain dépend de la nature, pour l’air que nous respirons, pour l’eau que nous buvons, pour la nourriture que nous mangeons, c’est-à-dire pour vivre. Notre économie dépend aussi de la nature », a rappelé le vice-président exécutif de la Pacte vert européen, Frans Timmermans, dans la présentation de cette proposition. « Réduire l’utilisation des pesticides aussi contribue au rétablissement de la nature et protège les personnes qui travaillent avec ces substances chimiques », a-t-il ajouté.
La Commission européenne veut que le systèmes de production alimentaire réduire leur impact négatif sur le changement climatique et Perte de biodiversitéet veille à ce que les coûts de l’inaction dépassent de loin les coûts liés à transition vers des modèles durables. La science montre que l’extinction des pollinisateurs entraînerait une perte drastique de la production agricole mondiale qui conduirait à une hausse considérable des prix des denrées alimentaires.
La Commission européenne veut interdire l’utilisation de tous les pesticides dans les espaces verts urbainsy compris les parcs et jardins publics, les terrains de jeux, les écoles, les parcs de loisirs et les terrains de sport, les voies publiques et les zones protégées du Réseau Nature 2000et dans toutes les zones écologiquement sensibles qui doivent être conservées pour les pollinisateurs menacés.