BUENOS AIRES, 7 avril (Reuters) – La compagnie pétrolière publique argentine YPF a accepté de verser près de 300 millions de dollars aux créanciers de l’une de ses filiales aujourd’hui en faillite après avoir poursuivi la société dans le cadre d’une affaire environnementale américaine historique, a-t-elle déclaré.
L’affaire contre Maxus Energy Corporation, acquise par YPF (YPFD.BA) dans les années 1990, remonte à 2005, lorsque l’État du New Jersey a poursuivi avec succès la filiale pour la contamination de la rivière Passaic des décennies plus tôt.
En 2016, Maxus Energy Corporation a demandé la protection du chapitre 11 auprès du tribunal américain des faillites du Delaware. YPF a indiqué que son ancienne filiale avait respecté ses obligations jusque-là, sans préciser si celles-ci étaient financières ou environnementales.
En 2018, la fiducie de liquidation qui a été créée pour aider à régler les dettes de Maxus Energy Corporation a poursuivi YPF pour 14 milliards de dollars dans l’affaire du New Jersey, aux côtés de la compagnie pétrolière espagnole Repsol (REP.MC), qu’elle a incluse comme propriétaire majoritaire d’YPF entre 1999 et 2012.
En vertu de l’accord de conciliation conclu cette semaine, le Maxus Liquidation Trust a accepté d’abandonner les plaintes qu’il avait déposées contre YPF et la compagnie pétrolière espagnole co-accusée Repsol, selon le communiqué publié par YPF.
À leur tour, YPF et Repsol ont accepté de verser 287,5 millions de dollars chacun à la fiducie, sans admettre aucune responsabilité.
Repsol, basé à Madrid, n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires supplémentaires sur un jour férié en Espagne.
Reportage de Maximilian Heath; écrit par Stefanie Eschenbacher; édité par Jan Harvey
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