Quand arrêterons-nous de nous jeter le loup sur la tête ?

Il n’y a probablement plus de débat amer sur les questions de la nature que celui concernant la gestion des populations de loups ibériques. Comme toujours quand on parle de vivre avec de grands carnivores, un débat réfléchi et la volonté de parvenir à un consensus semblent impossibles. Les deux derniers exemples que nous venons d’avoir cette semaine, devant les tribunaux et au parlement.

La décision de la Cour constitutionnelle (TC) d’annuler plusieurs aspects de la Loi sur la chasse de Castille et Leon qui classe le loup comme « espèce de chasse au gros gibier au nord du Duero » et autorise donc sa chasse, a de nouveau provoqué la réactions sociales et politiques de ceux qui voient leurs intérêts menacés par le canidé et de ceux qui ont découvert une site de vœu rural en le condamnant et en le diffamant, bien qu’avec cela causer de graves dommages à l’espèce.

La décision du TC obéit à la appel déposé par le gouvernement central considérant que la législation autonome contredit les lois des États sur la conservation et la protection de la biodiversité. Rappelons-nous que la loi régionale a été approuvée en juillet de l’année dernière, et deux mois plus tard, en septembre, le loup a été inclus dans le Liste des espèces sauvages sous régime de protection spécialela chasse était donc interdite par la loi sur tout le territoire national.

Un nouveau chapitre, cette fois en clé judiciaire, de la long et douloureux affrontement parlementaire que les deux bancs ont maintenu concernant la gestion du loup, avec les droits demandant que l’espèce puisse être chassée au nord du Duero et la gauche défendant sa protection Sur tout le territoire national. Et je dis douloureux car convertir un si bel animal sauvage, un être vivant aussi spectaculaire et l’un des joyaux les plus précieux de notre patrimoine naturelen jetant une arme pour frapper le contraire est le plus obscène.

Le loup ibérique est l'un des joyaux de la faune ibérique (EFE/Ana Retamero)

Jeter le loup à la tête est la preuve de incompétence politique et une démonstration de incapacité à faire face au débat d’idées et parvenir au consensus que nos représentants institutionnels actuels ont. C’est pourquoi il est nécessaire et urgent sortir le débat du loup des institutions Oui l’élever au plan scientifique caractère contraignant de se conformer à son avis.

Il faut arrêter les manœuvres partisanes et déterminer une fois pour toutes si l’espèce est en expansion ou stagnante. Et nous ne pouvons y parvenir qu’avec un recensement mis à jour vous faire savoir exactement où et combien y a-t-il de loupsdans quels lieux les conflits ont lieu et comment nous devons agir pour les résoudre de la manière la plus efficace et la plus efficace possible. satisfaisante pour toutes les parties.

Pour ce faire, vous devez activer des mécanismes de compensation des dommages agiles et conformespour indemniser dans les meilleurs délais et de la manière la plus équitable les éleveurs qui ont le droit de maintenir son activité dans les régions à loups. Mais à la recherche du maximum de consensus à l’appui du domaine et pour la défense d’une espèce aussi précieuse que le loup ibérique.

Un exemple du contraire est le vote effectué ce jeudi au Congrèsoù une proposition de mesures compensatoires à l’industrie agroalimentaire présentée par Foro Asturias avec le soutien de Vox et du PP a été imposée par le minimum153 voix pour, contre le rejet du PSOE et de Podemos, avec 152 voix contre. Un vote de différence sur une question qui nécessite le plus haut niveau d’accord pour calmer la situation et ajouter des engagements à l’intérieur et à l’extérieur du parlement.

C’est comme ça avec le loup dans nos institutions. Jamais, comme en l’espèce, il n’avait été révélé dans quelle mesure la gouvernance peut devenir un obstacle pour la protection de la biodiversité et de la développement rural.

En attendant, et par conséquent, le sujet ne fait qu’aigreur sur le terrainnotamment en Galice, dans les Asturies, en Cantabrie et en Castille et León, où vivent près de 97 % des troupeaux et où les agriculteurs sont confrontés au quotidien un vrai problème de cohabitationun conflit d’intérêts qui nécessite volonté de dialogue et d’acceptation mutuelle à la recherche du bien commun : quelque chose qui semble aujourd’hui inaccessible : au malheur de l’espècede ceux qui la subissent et de nous qui l’aimons et la défendons.

Il n’y a probablement plus de débat amer sur les questions de la nature que celui concernant la gestion des populations de loups ibériques. Comme toujours quand on parle de vivre avec de grands carnivores, un débat réfléchi et la volonté de parvenir à un consensus semblent impossibles. Les deux derniers exemples que nous venons d’avoir cette semaine, devant les tribunaux et au parlement.