J’ai récemment eu la chance d’observer à la source du Llobregat un spécimen rare de triton des pyrénées. Et je dis rare non pas à cause de son apparence, qui aussi, mais à cause de sa rareté. cet unique urodèlece que les scientifiques appellent les amphibiens à queue, est l’un des animaux les plus menacés de la faune ibérique, un véritable joyau de notre biodiversité qu’en raison de la situation délicate que connaissent nos cours fluviaux, il est en grave danger d’extinction.
Et pour protéger ce que représente cette espèce, et le reste de celles qui peuplent les écosystèmes fluviaux, l’UE a approuvé la Directive Cadre sur l’Eau (DMA) qui déjà dans sa première considération établit que : « L’eau Ce n’est pas un bien commercial comme les autresmais un patrimoine qui doit être protéger, défendre et traiter comme tels » à travers un plan d’utilisation qui permet » de garantir la protection et utilisation durable de l’eau dans le cadre du bassin hydrographique ». C’est-à-dire rendre l’utilisation de cette précieuse ressource naturelle compatible avec la conservation de la nature elle-même.
Au point 41 des considérations préalables aux articles, la DCE renvoie à la les sommes pouvant être transférées ou endigués, notant que « en ce qui concerne les aspects quantitatifs de l’eau, les principes généraux de contrôle de captage et de stockage afin de garantir la durabilité environnementale des systèmes aquatiques affectés ». Pour déterminer ces grandeurs, on fait allusion au concept « état écologique » comme « l’expression de la qualité de la structure et du fonctionnement du écosystèmes aquatiques associées aux eaux de surface » obligeant à la préserver.
Les écologistes tiennent à souligner cet état de l’eau pour souligner que, bien avant d’envisager sa gestion comme une ressource et déterminer le montant que l’on va allouer à chaque usage, qu’il soit industriel, agricole ou urbain, il faut établir le débit écologique des rivières et le niveau de régénération des aquifères : c’est-à-dire l’eau qu’il faut laisser dans la nature pour le maintien des écosystèmes et la conservation de la biodiversité : c’est-à-dire l’eau de la tritonla loutre ou la Martin-pêcheur; du barbeau vague libellule. L’eau de la peuplier et le frêneles se ruer vague jonc. Et en général de toute la biodiversité aquatique ou terrestre qui a besoin d’eau autant que nous.
Une exigence légale
Par conséquent, dans notre système juridique, à la fois le Loi sur l’eau comme lui Règlement de planification hydrologique obliger à établir les débits écologiques de nos cours fluviaux aux fins et effets de « maintenir durablementà la fonctionnalité et à la structure des écosystèmes aquatiques et des écosystèmes terrestres associés ». Sans intention de porter atteinte aux activités économiques découlant de leur utilisation, mais dans le respect de ce qui est dicté par la Article 45 de notre Constitutionoù il est établi que : « Les pouvoirs publics veillent à la utilisation rationnelle de toutes les ressources naturelles afin de protéger et d’améliorer la qualité de vie et défendre et restaurer l’environnement« .
C’est le niveau de l’eau qui maintient les écosystèmes et garantit les services environnementaux que la nature nous rend.
Cependant, et comme l’expliquent les chercheurs travaillant sur le Président du Tage UCLM-SOLISSpour remplir cette tâche, les débits écologiques ne peut pas être fixé, car la quantité d’eau qui s’écoule dans les rivières, notamment en raison du changement climatique, peut varier considérablement dans le temps et dans l’ensemble du bassin. D’où la nécessité d’établir un régime de débits écologiques qui doivent être revues périodiquement pour assister aux changements détectés et s’y adapter.
Une considération qui, dans le cas du Tage, a été abordée en 2019 par le Cour suprême en abrogeant en cinq phrases consécutives les articles de la Plan hydrologique du fleuve se référant aux débits écologiques, obligeant la Confédération à établir un régime de débit écologique avec tous ses composants et dans toutes les masses d’eau du bassin.
Ainsi, l’établissement de débits écologiques obéit à une triple exigence légale: celui marqué par Application DCE de l’UE, qui établit notre propre commande depuis l’entrée en vigueur de l’actuelle loi sur l’eau et, dans le cas du Tage, celle qui émane de la cinq phrases fermes de la Cour suprême.
Mais c’est qu’au-delà de ce que la loi dicte, l’établissement et le maintien des débits écologiques des fleuves et des niveaux minimaux des aquifères est une mesure de base pour assurer la conservation des écosystèmes aquatiques et terrestres et de la biodiversité qu’ils abritent. Jamais comme dans ce cas le concept n’a plus de sens durabilité.
Continuer à extraire l’eau d’une rivière réduite par les effets de la sécheresse ou un aquifère surexploité qui donne des signes évidents d’épuisementAussi nécessaire qu’elle puisse être démontrée, elle est, en plus d’être insoutenable, totalement irresponsable. Parce qu’avec lui, vous pouvez non seulement provoquer l’effondrement des écosystèmes qu’ils entretiennent, mais met plutôt en péril l’ensemble précieux et varié de services environnementaux que la nature nous fournit en la saignant.
J’ai récemment eu la chance d’observer à la source du Llobregat un spécimen rare de triton des pyrénées. Et je dis rare non pas à cause de son apparence, qui aussi, mais à cause de sa rareté. cet unique urodèlece que les scientifiques appellent les amphibiens à queue, est l’un des animaux les plus menacés de la faune ibérique, un véritable joyau de notre biodiversité qu’en raison de la situation délicate que connaissent nos cours fluviaux, il est en grave danger d’extinction.