Quelque 51 000 personnes vivent dans des zones sujettes aux inondations autour du tronçon moyen de l’Èbreune zone dans laquelle se trouvent des cabinets médicaux et des centres de santé, des résidences pour personnes âgées, des centres éducatifs, des zones industrielles et de nombreuses exploitations agricoles.
Il le détaille Ministère de la Transition écologique et du Défi démographique (MITECO) dans le projet d’arrêté royal relatif aux subventions pour le développement d’actions d’adaptation au risque d’inondation des bâtiments, équipements et installations de cette zone riveraine, dont la période d’information publique se termine ce vendredi 22.
Le montant de 10 millions d’euros de subventions sera réparti entre les communautés autonomes d’Aragon, de Navarre et de La Rioja
Le futur arrêté royal réglementera l’octroi de 10 millions d’euros de subventions pour les zones inondables autour de la partie médiane du fleuve et de ses principaux affluents, là où au cours des 400 dernières années confirmé 1 524 épisodes d’inondation dans le bassin de l’Èbre.
Les subventions sont incluses dans le Plan de relance, de transformation et de résilience (PRTR) du Gouvernement, qui inclut parmi ses objectifs la protection et la conservation de la richesse des actifs naturels comme un atout de durabilité pour les territoires et un élément fondamental pour faire face aux défis climatiques, en pariant sur la décarbonation et l’investissement dans infrastructure vertedétaille le MITECO.
Selon l’étape 77 du Plan de Relance, de Transformation et de Résilience « restauration des protections du lit et des berges contre les risques d’inondation », d’ici décembre 2022 au moins 200 kilomètres de lits et de berges doivent avoir été restaurés sur le plan environnemental et au moins 40 000 habitants protégés contre les risques d’inondation.
L’arrêté royal fait partie de la Stratégie de résilience de l’Èbreinclus dans le « Plan de gestion des risques d’inondation pour le bassin de l’Èbre« , qui a la participation de trois communautés autonomes pour l’adaptation au climat. Le montant de 10 millions d’euros de subventions Il sera réparti entre les communautés autonomes d’Aragon (4,5 millions), de Navarre (4 millions) et de La Rioja (1,5 million) et sera en charge du Plan de relance, de transformation et de résilience.
Les fonds doivent être utilisés pour des actions de protection et adaptation au risque d’inondation des bâtimentséquipements et installations et fermes agricoles. Elles peuvent également être affectées à ces subventions pour l’acquisition « de matériaux empêchant l’entrée d’eau dans les bâtiments ou facilitant son évacuation », à la mise en œuvre de « mesures d’adaptation au risque d’inondation et de protection des exploitations agricoles et d’élevage ou d’atténuation ». après les épisodes d’inondation.
En outre, l’achat « de terrains et la compensation de droits qui pourraient être affectés par des actions visant à la protection contre le risque d’inondation ou à financer des actions de adaptation des voies de communication et des infrastructures situées en zone inondable« https://www.elconfidencial.com/medioambiente/agua/2022-04-22/ebro-desbordamiento-inundaciones-miteco_3412166/. »Parmi les éléments vulnérables de ces municipalités figurent, outre les cabinets médicaux et les centres de santé, les infirmiers maisons, écoles, zones industrielles Oui exploitations agricoles« , détaille le MITECO.
Entre 2006 et 2020, et dans les communautés autonomes de La Rioja, de Navarre et d’Aragon, le Consortium d’indemnisation des assurances a déboursé 72 millions d’euros pour payer l’indemnisation des biens assurés pour sa couverture, selon les données du ministère, qui sert « de indicateur de l’ampleur du risque d’inondation existant dans cette zone« .
78,5% de ces compensations ont été versées dans la province de Saragosse, 10,3% dans les communes navarraises des bords de l’Èbre et 11,2% dans les communes de la Rioja. Parmi ces municipalités, Saragosse (52%), Alfajarín (11%), Logroño (8,8%), Tudela (3,6%) et Villafranca del Ebro se distinguent, avec 2,9% de la indemnisation versée par le Consortiumcomme l’explique le ministère sur son site internet.
Quelque 51 000 personnes vivent dans des zones sujettes aux inondations autour du tronçon moyen de l’Èbreune zone dans laquelle se trouvent des cabinets médicaux et des centres de santé, des résidences pour personnes âgées, des centres éducatifs, des zones industrielles et de nombreuses exploitations agricoles.