Rencontre avec le beau et insaisissable caracal, le chasseur acrobate

l’aube dans le parc national d’etosha, en Namibie. Un petit groupe de gazelles sauteuses marcher à côté d’un oryx du cap. Le doux soleil et les tons orangés du lever du soleil illuminent le paysage, dominé par la blanc aride des lagons secs et salés (appelé ‘pan’) qui composent ce territoire.

Et soudain je le vois. C’est un caracal (‘Caracal caracal’)l’un des félins les plus difficiles à observer et aussi l’un des plus beaux. Elle ressemble à une lionne ou à un couguar avec des oreilles de lynx, grand et fini en brosses noirâtres qui, avec sa fourrure couleur sable, l’aident à se camoufler parmi la végétation basse. Ça oui, c’est beaucoup plus petit que ses parents américains ou les lions d’Afrique qui partagent leur habitat avec lui.

Un caracal se repose à côté de sa proie.  (Cannelle Andoni)

Le plus grand caracal peut atteindre vingt kilos (comparativement à la centaine de puma ou aux deux cents de lion) et n’atteint pas un mètre de long, sans compter la queue. A une silhouette élancée et de longues jambes qui, sans aucun doute, l’aident à se déplacer avec agilité à travers les buissons bas des endroits où il vit : présent dans une grande partie du continent africain et dans tous les types d’habitats, il préfère les zones buissonnantes et ne se soucie pas si elles sont aussi sec qu’à Etosha. Sa queue courte est également très particulière. Il est beaucoup plus court que celui d’un lion ou d’un couguar, mais beaucoup plus long et plus poilu que celui d’un lynx.

espace réservé Détail de la queue du caracal.  (Cannelle Andoni)

Aux premières lueurs du matin, le caracal immobile a du mal à respirer et un petit nuage de poussière l’enveloppe lui et sa proie. Il y a quelques instants, il a attrapé une gazelle qui sautait. Un exploit si l’on prend en compte la taille de la gazelle, le double de celle du caracal. Mais c’est que ce félin est connu pour sa capacité à abattre des animaux beaucoup plus gros que lui dans la nature.

espace réservé Le caracal est capable de chasser des animaux plus gros que lui.  (Cannelle Andoni)

Le caracal est un chasseur très efficace, tuant ses victimes. d’une morsure précise au cou. Son agilité et son habileté sont mises à l’épreuve lorsqu’il chasse les oiseaux. C’est un spécialiste en la matière. Quand les oiseaux volent au-dessus des buissons ou se cachent parmi eux, le caracal saute sur sa proie et, plusieurs fois, il les attrape à la volée avec sauts d’acrobate colorés.

espace réservé Des gazelles bondissantes à côté d'un oryx, beaucoup plus grand qu'eux.  (Cannelle Andoni)

Cette fois, sa propre capacité à sauter n’a été d’aucune utilité pour la gazelle sauteuse, également connu en langue afrikaner sous le nom de ‘springbok’. Ces gazelles habituellement sauter dans le cadre d’un jeu et, d’autres fois, ils le font pour fuir leurs poursuivants. Ce sont des sauts très puissants qui peuvent atteindre deux mètres de haut. S’ils commencent à courir ils sont capables de dépasser quatre-vingts kilomètres à l’heure. Mais maintenant, ce springbok gît mort sur le sol à Etosha. Je regarde le caracal, toujours seul, prendre sa première bouchée de gazelle avant que le soleil ne commence à chauffer.

l’aube dans le parc national d’etosha, en Namibie. Un petit groupe de gazelles sauteuses marcher à côté d’un oryx du cap. Le doux soleil et les tons orangés du lever du soleil illuminent le paysage, dominé par la blanc aride des lagons secs et salés (appelé ‘pan’) qui composent ce territoire.