Véhicules végétaliens : l’avenir des voitures ?

Animal

Au cours des dernières années, celles-ci sont devenues à la fois une option réaliste et attrayante pour les consommateurs, toutes les grandes marques automobiles investissant dans la technologie entièrement électrique.

Nos recherches suggèrent que la plupart des gens – 84,6 % – pensent que l’industrie automobile a le devoir d’être plus durable.

De plus, 79,7 % des personnes conviennent que si les cuirs végétaux sont meilleurs pour l’environnement que les cuirs de vache et de taureau, alors les nouvelles voitures devraient utiliser des cuirs végétaux en standard.

Dans l’enquête, on a demandé aux répondants s’ils pensaient que les produits d’origine animale devraient être entièrement retirés des voitures.

Au total, 75,2% ont déclaré qu’ils aimeraient voir le retrait des produits d’origine animale des voitures et autres véhicules.

Commercialisé

Sur ce pourcentage, 43,6% ont déclaré qu’ils pensaient qu’il n’était pas nécessaire d’utiliser des animaux, 17,9% l’ont dit pour des raisons environnementales et 13,7% pour des raisons éthiques.

Seuls 10,7 % du panel ne pensaient pas que les animaux devaient être retirés du processus de fabrication des voitures.

Les animaux sont utilisés dans la production d’électricité, dont la mesure a été révélée par Écotricité dans une enquête récente.

Cette enquête a recueilli des preuves de plusieurs espèces d’animaux, notamment des chiens, des renards et des animaux d’élevage, envoyés dans des installations d’équarrissage où ils seraient transformés en carburant. Ce combustible est ensuite acheminé vers des centrales de production d’électricité, qui alimentent à leur tour le réseau national.

Cela soulève des préoccupations éthiques quant à l’utilisation d’animaux morts pour alimenter nos maisons et nos véhicules. Cela soulève également des préoccupations environnementales car ce processus est commercialisé comme durable et respectueux de l’environnement, malgré la dépendance à l’agriculture animale.

Dépendance

Le passage aux voitures électriques semble bon pour les marques automobiles et le gouvernement, mais il ne fait qu’effleurer la surface de ce qui est nécessaire pour lutter contre la crise climatique.

Comme le souligne un récent article de L’écologistenous vivons dans une « culture automobile », c’est-à-dire que la voiture est privilégiée comme moyen de transport, au détriment de la nature.

La transition vers des voitures plus durables, y compris l’élimination des animaux du processus de fabrication, est une étape nécessaire et non négligeable.

Cependant, cela ne résoudra pas les problèmes environnementaux plus profonds posés par la priorité accordée aux voitures par rapport à des méthodes plus durables et socialement responsables.

La Vegan Society comprend que la dépendance mondiale à l’égard des voitures et leur contribution à la crise climatique est un domaine complexe.

Fabrication

Bien que nous aimerions voir une voiture végétalienne à l’avenir, le développement de nouveaux matériaux et procédés, et de nouvelles méthodes de fabrication, aura toujours un impact sur l’environnement.

Ce nouveau rapport vise à comprendre la demande des consommateurs et à mettre en évidence les problèmes résultant de l’utilisation d’animaux dans la construction automobile.

Même si une voiture végétalienne émerge sur le marché, c’est un tout autre dilemme moral et personnel si l’on doit utiliser la voiture, quelles que soient ses références environnementales et éthiques.

Les véhicules entièrement électriques ne résoudront pas tous les problèmes liés aux émissions des transports.

Mais il reste important pour l’industrie automobile de prendre en compte les enjeux environnementaux et éthiques mis en avant dans ce rapport.

La transition vers des voitures entièrement électriques est la bonne chose à faire pour l’industrie, tout comme l’élimination de tous les produits d’origine animale du processus de fabrication et de notre approvisionnement énergétique.