Le récent rapportChangement climatique 2022 : atténuation‘, réalisée par le groupe de travail III du GIEC sur le sixième cycle d’évaluation (AR6), a été approuvée ce lundi par 195 pays à l’issue d’une session plénière tenue depuis le 21 mars, avec sa publication ultérieure. Oui bon nombre des clés de l’atténuationdans les 2 913 pages, sont au chapitre six, se référant à la systèmes énergétiques.
Si nous voulons maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2 °C la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les systèmes énergétiques doit être profonde, rapide et efficace. Il n’y a pas d’alternative ou d’autre option réalisable aujourd’hui. La bonne nouvelle est que, grâce à la recherche scientifique et à l’innovation, nous avons la technologie prête à le faire.
expansion de l’électricité
Dans le scénario le plus optimiste, celui qui maintient la hausse de température à 1,5°C, le les émissions nettes de CO2 devraient baisser entre 87% et 97% d’ici 2050. Pour y parvenir, il faudrait les réduire d’ici fin 2030 entre 35 % et 51 %, permettant dans de nombreux cas d’atteindre zéro émission nette entre 2045 et 2055 si cette tendance devait se poursuivre. La clé pour y parvenir réside dans les technologies à faible émission de carbone et dans l’éradication des combustibles fossiles.
Pour parvenir à un système électrique 100% sans émission, il faut s’appuyer sur le périmètre des objectifs de développement durable
La consommation de charbon chute, dans le même scénario optimiste, de 67 % à 82 % en 2030, avec une diminution plus lente du gaz et du pétrole. Aussi, dans les scénarios les plus probables qui limitent le réchauffement à 2°C, technologies de décarbonation elles produiront entre 93 et 97 % de l’électricité totale en 2050, mais l’électricité fournira entre 48 et 58 % de l’énergie finale.
Les pays diffèrent, mais pas les technologies
Pour réaliser de tels scénarios, chaque pays doit être conscient de ses ressources et de ses capacités techniques et économiques, mais il existe un schéma clair à suivre. Les systèmes électriques sans technologies émettrices se distinguent, électrifient les usages finaux (transports, climatisation et cuisines), une réduction significative de l’utilisation des combustibles fossiles et l’utilisation de biomasse, hydrogène Oui ammoniac pour les remplacer dans secteurs les plus compliqués à électrifier. Ensemble, augmenter l’efficacité énergétique, accroître l’intégration des systèmes électriques dans tous les pays et avancer dans le développement du captage du CO2.
La chute vertigineuse des prix du photovoltaïque, de l’éolien et des batteries est le meilleur signe d’espoir. Les véhicules électriques augmentent également leur compétitivité sur la plupart des marchés. Aujourd’hui, dans de nombreuses régions, il est moins coûteux de décarboner que de polluer – ce qui n’était pas si courant il y a dix ans. De 2015 à 2020 le prix de la production d’électricité avec le photovoltaïque a chuté de 56 %la vent 45% et celui des piles 64%.
Une réflexion claire est l’expansion de l’installation des énergies renouvelables. De 2015 à 2019 solaire photovoltaïque augmenté de 170 % (680 TWh de production) et éolien à 70% (jusqu’à 1420 TWh) favorisés par des politiques, des incitations et des taux d’intérêt bas.
Accélérer la tendance
Le GIEC met en garde contre la nécessité urgente de réduire les investissements dans le charbon et les autres combustibles fossiles si nous voulons rester dans le cadre optimiste de ne pas atteindre 2°C. Soit construire de nouvelles infrastructures, avec des signes que les actifs charbonniers seront économiquement vulnérables à la fin de cette décennie et les compagnies gazières et pétrolières vers le milieu du siècle. Un autre problème est que le les modèles d’investissement changent et ne doit pas être créé obstacles ou entraves financier.
La création de nouvelles économies et de nouvelles niches d’activité grâce à la transition énergétique est une opportunité qu’il faut saisir dès le début de cette décennie. S’il était concilié, il collaborerait à l’accomplissement de la scénarios les plus prometteurs dans les nouvelles économies émergentes, notamment en Asie. Il est nécessaire de sécuriser et d’accroître cette réallocation des investissements vers les énergies renouvelables, les réseaux électriques, le stockage, l’hydrogène et l’efficacité.
De plus, il convient d’accroître l’intégration du système électrique au sein de tous les secteurs à décarboner, facilitant leur réduction des GES et réduisant les coûts. Non seulement doivent-ils être intégrés aux niveaux du quartier, de la ville, de la région et du pays, mais Il faut aussi promouvoir l’intégration des énergies renouvelables dans un distribué et diversifié.
Réduire le fossé social
S’il est vrai que, pour réaliser un système électrique 100% sans émission, il faut s’appuyer sur le périmètre des objectifs de développement durable (ODD) et social ; Ils doivent être utilisés comme un soutien mutuel. Il est essentiel d’inclure l’ensemble de la société dans ce changement, en réalisant l’accès universel à l’énergie, tout en réduisant la pollution de l’air et de l’eau et en améliorant sécurité énergétique et alimentaire.
On ne peut ignorer, dans un processus de décarbonation accéléré, une une prospérité économique équitable, juste et égale, malgré des exceptions spécifiques à certaines régions qui devront être aplanies. Un message encourageant au moment le plus opportun ; quand nous avons encore entre nos mains la capacité de éviter les pires scénarios.
Le récent rapportChangement climatique 2022 : atténuation‘, réalisée par le groupe de travail III du GIEC sur le sixième cycle d’évaluation (AR6), a été approuvée ce lundi par 195 pays à l’issue d’une session plénière tenue depuis le 21 mars, avec sa publication ultérieure. Oui bon nombre des clés de l’atténuationdans les 2 913 pages, sont au chapitre six, se référant à la systèmes énergétiques.